Dany Maffeis (Armée de Terre) a retrouvé le sourire et la confiance sur le Tour de Gironde (2.2). Avec une 2e et une 4e place, respectivement sur la première et la dernière étape, le sprinteur, qui a connu une première année difficile à l'Armée, s'est montré à son avantage sur une course relevée. "C'était particulier. Je ne pensais pas pouvoir faire de telles performances sur une classe 2.2. J'ai l'impression que c'est tout ou rien car depuis un an et demi, je n'ai pas eu vraiment les résultats espérés. Ces performances me redonnent confiance !", explique à www.directvelo.com le coureur de 20 ans.

Pendant les sprints, l'ancien sociétaire d'Argenteuil Val de Seine 95 a pu compter sur le soutien de ses coéquipiers, notamment Sébastien Harbonnier et Julien Gonnet : "Malheureusement sur la dernière étape, on s'est mal compris avec Julien, et je ne peux pas faire mieux que quatrième", précise le vainqueur du Prix de Monthléry-les-Biscornes.

Avec ces bons résultats, Dany Maffeis a été félicité par ses coéquipiers, "qui étaient très heureux également", et par ses dirigeants."David Lima Da Costa était à la Coupe de France DN1, aux Boucles de la Marne, mais il m'a appelé. Son appel m'a fait plaisir d'autant plus qu'en début de saison, les dirigeants m'ont mis un peu la pression. Ils m'ont fait comprendre qu'il fallait que je me réveille !", indique-t-il.

En effet, Dany Maffeis n'a pas réalisé la saison 2012 escomptée : "L'année dernière, pendant l'hiver, j'ai été renversé par une voiture et j'ai été malade. Par conséquent, mon hiver n'a pas été excellent, et puisque c'est souvent ce qui conditionne la saison, je n'ai pas été au niveau." Alors cet hiver, il a tout fait pour ne pas tomber malade. Et a surtout enchaîné les kilomètres : "Et j'ai eu un peu de chance, car on a eu notre formation militaire assez tôt, ce qui nous a permis de commencer notre préparation pour la saison à venir dès le mois de novembre !"

Après sa victoire sur le Prix de Monthléry-les-Biscornes en mars dernier, Dany Maffeis pensait avoir trouvé le déclic. Sous le coup de l'émotion de sa victoire, le coureur de l'Armée en "faisait trop à l'entraînement au point de se cramer". Celui qui a terminé 2e de la Nocturne d'Aubervilliers cette année, a par la suite pris son mal en patience jusqu'à retrouver sa forme. Et ces bonnes performances lui donnent des idées pour le reste de la saison : "Je laisse les courses venir à moi. Je n'ai pas d'objectifs très élevés, mais j'aimerais bien remporter une Elite d'ici la fin de l'année. J'aime bien les classiques comme Paris-Chauny", explique t-il. Avant de conclure qu'il "souhaiterait concilier pendant longtemps l'apprentissage d'un métier, en l'occurrence militaire, et courir à haut-niveau."

Crédit Photo : Freddy Guérin - www.directvelo.com