Présent ce week-end au Canada pour "Ville de Saguenay", manche de la Coupe des Nations Espoirs, Jérôme Kerf (19 ans) souhaite entamer sa deuxième partie de saison de la plus belle des manières. Il faut dire que le coureur de Color Code-Biowanze a raté sa première moitié d'année dû au rude hiver que nous avons connu. Entretien pour www.directvelo.be.

DirectVélo : Peux-tu tirer un premier bilan de ta saison ?
Jérôme Kerf : Il n'est pas très positif. Le début de saison a été très difficile car j'ai beaucoup souffert du froid. D'habitude, je commence toujours l'année avec une très bonne condition et les résultats suivent. Cette année, c'est tout l'inverse. Et c'est donc notamment dû à cet hiver chaotique. Mais la forme revient petit à petit depuis quelques semaines grâce, par exemple, au Tour des Carpates. J'espère maintenant que les résultats vont suivre et que je vais réussir cette deuxième partie de saison.

Tu as forcément dû revoir tes objectifs.
C'est vrai que les objectifs ont été un peu repoussés au calendrier. Mais cette deuxième partie de saison m'offre aussi la possibilité de décrocher des résultats. Ainsi, je vais me focaliser notamment sur l'Omloop Het Nieuwsblad Espoirs, le Tour de Wallonie si je suis sélectionné par l'équipe, et le championnat de Belgique à Lommel.

« Une première grande expérience au Canada »

Tu es tout ce week-end au Canada, à Ville de Saguenay, pour la manche de la Coupe des Nations Espoirs. Tu voudras aussi t'illustrer ?
Oui, c'est sûr. L'équipe nous offre cette chance de pouvoir se frotter aux meilleurs espoirs. Il faut donc la saisir. J'aimerais déjà réaliser un résultat là-bas.

Color Code-Biowanze y aligne une véritable équipe pour sprinteurs.
C'est normal. C'est un parcours peu vallonné où cela risque fortement de se jouer aux sprints massifs. C'est pour cela que l'équipe est composée de sprinteurs et de bons rouleurs. Boris Vallée, Florent Mottet et moi-même seront les sprinteurs attitrés. Loic Pestiaux, Antoine Leleu et Florent Delfosse constitueront les trois rouleurs. Concernant les ambitions de notre formation, elles sont toujours les mêmes. A chaque départ d'une course, on roule pour gagner. Maintenant, c'est sûr que le niveau là bas sera très élevé. Il faudra aller puiser dans ses forces et donner le meilleur de nous.

Ce sera une grande expérience pour toi...
Oui. C'est la première fois que j'effectue un tel voyage. Et puis, prendre le départ d'une Coupe des Nations, c'est enrichissant.

Crédit Photo : foac.be