Tout comme l'an dernier, il n'y avait quasiment pas de trace de Maxime Robert (CC Etupes) dans les classements en mars et avril. Non pas qu'il attendait patiemment les beaux jours ou ait été victime d'allergies ou d'une chute, mais plutôt la faute à une hernie discale qui a sérieusement contrarié ses deux derniers débuts de saison. "J'ai subi une infiltration, fait-il savoir à DirectVelo.com. Normalement je devais juste avoir deux semaines sans compétition mais vu qu ils ont touché le nerf sciatique, il a fallu en refaire une deuxième ce qui m'a arrêté un mois et demi."

A l'instar de 2014, le Tour du Beaujolais lui aura donc permis de rappeler à tous qu'il est un garçon avec lequel il faut compter dès lors qu'il est en pleine possession de ses moyens. Il en apprécie d'ailleurs le résultat à sa juste valeur. "Cela donne un capital confiance. Pouvoir refaire un long raid comme dimanche, cela indique que les jambes reviennent, confie-t-il. Ceci donne le moral, montre que j'en veux encore et que je ne suis pas fini." Avant de renchérir : "Le sport de haut niveau est un milieu dur mentalement. Quand on gagne et que les résultats sont là, tout va bien. Par contre, quand on a des soucis de santé ou autre, il ne reste plus qu'une poignée de personnes qui te soutient. J'en profite pour remercier mes proches de m'avoir supporté et aidé durant ce début de saison."

Le coureur âgé de 27 ans compte d'ailleurs profiter de ce plein de confiance ainsi engrangée dès le prochain week-end. Il s'y alignera sur le Tour Nivernais-Morvan, plutôt que sur celui des Pays de Savoie comme l'an dernier et compte s'y montrer à son avantage. "Dans tous les cas, je serai offensif, je ne suis pas du genre à rester dans les roues. Je vais tout faire pour pouvoir lever les bras.". Si ce n'est sur la prochaine épreuve, ce sera pour les prochaines semaines, sur une autre des courses par étapes qu'il apprécie et aimerait réussir : le Tour de Côte d'Or et celui d'Alsace.

Crédit photo : Aurélie Tscheiller - Aurélie Tscheiller Photographies