Il constitue le meilleur atout de l'équipe Belge en cas d'arrivée massive. Maxime Farazijn est, intrinsèquement, l'Espoir belge le plus véloce de la sélection de Jean-Pierre Dubois. "Je ne suis pas pour autant un top sprinteur", modère le pensionnaire d'EFC-Etixx. "Mais je peux me placer correctement après une épreuve usante."

Le parcours vallonné de Richmond pourrait permettre cette course d'usre. Trois ascensions en quatre kilomètres, dont le dernier sommet culmine à 600 mètres à peine du portique d'arrivée. "J'apprécie ce parcours de classiques. Le final peut me convenir", prévient Farazijn. "Reste à ne pas lancer son effort trop tôt, le faux-plat vers la ligne étant extrêmement long."

Habitué aux sélections nationales (Tour des Flandres, Championnat d'Europe), il n'avait pourtant pas été retenu pour le Tour de l'Avenir. Un mal pour un bien, puisque le futur professionnel chez Topsport Vlaanderen-Baloise a pu se préparer en vue des Mondiaux, à coup de blocs d'entrainement et de compétition.

SE JOUER LE TITRE A VINGT

Mi-septembre, il a rassuré quant à son excellente condition au Grand Prix de Wallonie, où, sans ses trois crevaisons (!), il aurait pu prétendre à une place d'honneur. "Je découvrais le niveau professionnel, mais ce genre d'expérience est toujours bonne à prendre", détaille pour DirectVelo.be le vainqueur d'étape sur le Triptyque des Monts et Châteaux.

Préférant ne pas penser à un maillot arc-en-ciel, il envisage tout de même un scénario en sa faveur : une échappée contrôlée par le peloton. Avant d'embrayer dans le final pour se disputer le titre à une vingtaine. "Mais l'essentiel est une bonne prestation collective", conclut-il.

Crédit photo : Maxime Segers - www.directvelo.com