Wilfried Canales voulait courir avec des Espoirs
Wilfried Canales portera en 2016 un maillot qu'il avait déjà failli porter cette année. "Le VC Rouen 76 me voulait déjà l'an dernier", annonce-t-il à DirectVelo.com. Mais à l'époque, l'entraîneur de l'USSA Pavilly Barentin, Johan Poisson, est son voisin et il opte pour ce club. Cette saison, « Saint'Aus' » ne repart pas en DN1 mais ce n'est pas la seule raison de l'arrivée du coureur de 19 ans dans le club de la capitale normande.
"En réalité, je cherchais un club plus jeune, avec un bon collectif Espoirs. Or, à Pavilly, il y avait plus de coureurs anciens et il fallait très souvent rouler pour les mêmes", explique l'Espoir 1ère année. 2015 n'était que sa troisième année de vélo. "J'ai encore beaucoup de choses à apprendre", reconnaît-il "mais je cherchais un groupe Espoirs pour pouvoir courir collectivement avec des coureurs de mon âge." Justement, le VC Rouen 76 monte une équipe Espoirs, de quoi convaincre Wilfried Canales de rejoindre le club normand.
Pour sa première année Espoirs sous le maillot de l'USSA Pavilly Barentin, il a remporté deux victoires dont la première manche du Maillot des Jeunes Léopard. Il termine même la saison 8e du classement des 19 ans au Challenge BBB-DirectVelo. Si sa victoire finale au Maillot des Jeunes n'était pas son objectif, "ça tenait plus à cœur au club de prendre le Maillot", il est satisfait de cette première année Espoirs. "Je ne pensais pas passer le cap en sortant des Juniors comme ça", se réjouit-il.
Parmi ses résultats en Elite Nationale, il retient d'abord sa 10e place au Circuit de Saône-et-Loire, fin avril. "Sur une course de trois jours, je me suis rendu compte que j'avais franchi un palier", rappelle-t-il. En fin de saison, il termine 7e du Tour de Seine-Maritime. "Là, j'ai vu que j'avais pris un peu de caisse."
L'ancien coureur à pieds et footballeur qui a abandonné le ballon rond dégoûté par ce sport, sait qu'il doit encore s'améliorer dans de nombreux domaines. "Je manque encore de puissance quand ça roule très très vite", reconnaît-il. En parallèle du vélo, Wilfried Canales travaille 20h par semaine comme paysagiste. Pour les saisons qui viennent, il n'a qu'un objectif, "voir jusqu'où je peux aller."
Crédit photo : Patrice Meunier