On les avait quittés à la criée d'Hoogstraten, déchirés par la situation paradoxale qui les opposait. Quinten Hermans escaladait les marches du podium de leader provisoire du Superprestige. Mais Eli Iserbyt, à la faveur du règlement ne prenant en compte que sept des huit épreuves, se retrouvait virtuel meneur du challenge de régularité.

"Je suis monté sur le podium de chaque manche, mais je perds le classement final", regrette Quinten Hermans. "Certes, nous ne sommes que des Espoirs, mais chaque épreuve devrait entrer en compte, comme chez les professionnels", continue le vainqueur du Trophée Banque BPost Espoirs.

Les règles ont tourné en faveur de son équipier Iserbyt, qui avait abandonné sur chute à Diegem mais a pu effacer cette épreuve de son bilan. "Restait encore à concrétiser lors de la dernière manche", modère le Champion du Monde, finalement triomphateur dans les dunes boueuses de Middelkerke.

RENDEZ-VOUS L'HIVER PROCHAIN

"Eli a certes plus de victoires", concède le Champion d'Europe, deuxième à la côte belge. "Mais je n'avais plus mon sort entre les mains. C'est frustrant de ne pas voir ma régularité récompensée. A moi d'y parvenir l'an prochain."

Année qui s'annonce palpitante, puisqu'aucun des deux protagonistes ne franchira le Rubicon vers les Elites. "Pour profiter de mon ultime année en Espoirs, et enquiller les victoires", espère le Champion d'Europe. "Et moi faire briller l'arc-en-ciel", conclut le Champion du Monde.

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