Pavel Sivakov : « Revenir pour gagner Liège »
Crédit photo Maxime Segers - DirectVelo
En pénétrant dans l'enceinte du vélodrome d'Ans, il voyait poindre au loin la combinaison blanche de Logan Owen. Quarante quatre secondes, plus d'un tour de piste déboursé sur le futur vainqueur pour Pavel Sivakov. "J'aurais dû reconnaître le final", pestait le Russe de BMC Development Team. "Au sommet de la Côte d'Ans, il me manquait peut-être quinze ou vingt secondes. Mais dans chaque virage, je le voyais me grappiller de précieuses secondes."
Et pourtant, malgré sa déception d'avoir laissé filer la victoire à un adversaire "quand même plus fort", le Pyrenéen ne pouvait dissimuler sa satisfaction en escaladant les marches de l'estrade plantée sur la pelouse du vélodrome d'Ans. "Si quelqu'un m'avait parlé d'une deuxième place ce matin, je ne l'aurais jamais cru", assure-t-il.
PAS DE LEADER DANS LE FINAL
C'est que les circonstances de course ont tourné favorablement pour Sivakov, glissé dans l'échappée matinale en compagnie de son véloce coéquipier néerlandais Bram Welten. "Je devais anticiper pour épauler mes leaders dans le final. Finalement, ils ne sont jamais rentrés. A 40 bornes de l'arrivée, quand l'écart demeurait supérieur aux quatre minutes, j'ai alors commencé à m'économiser."
A l'aise dans les passages de la Redoute puis de la Roche-aux-Faucons, il tente de dynamiter dans la Côte de Saint-Nicolas. Avant d'être contré sur le sommet par l'Américain Owen. "Dommage qu'un de nos leaders, comme Muller ou Frankiny n'était pas à ma place. Car il aurait sans doute pu se mêler à la victoire", indiquait l'Espoir première année.
LE DECLIC DANS LA SEMAINE
Le Haut-Garonnais signait pourtant jusque là un début de saison discret, presque en-dessous de ses attentes. "J'ai eu du mal", concède Sivakov. "J'ai vraiment souffert, au Triptyque des Monts et Châteaux puis au Tour des Flandres. Mais cette semaine, j'ai ressenti un déclic : j'ai retrouvé de la puissance et cela s'est confirmé dans les bosses en course."
De quoi le laisser espérer de belles performances pour ses prochaines sorties. "Au Tour de Bretagne, nous nous présenterons encore avec une équipe forte. Avec sept gars capable de viser la victoire d'étape et le classement général. Mais j'escompte surtout de revenir à Liège pour aller chercher la victoire. Ces montées ardennaises de moins de cinq bornes me siéent à merveille. Liège-Bastogne-Liège me laisse rêveur."
Et pourtant, malgré sa déception d'avoir laissé filer la victoire à un adversaire "quand même plus fort", le Pyrenéen ne pouvait dissimuler sa satisfaction en escaladant les marches de l'estrade plantée sur la pelouse du vélodrome d'Ans. "Si quelqu'un m'avait parlé d'une deuxième place ce matin, je ne l'aurais jamais cru", assure-t-il.
PAS DE LEADER DANS LE FINAL
C'est que les circonstances de course ont tourné favorablement pour Sivakov, glissé dans l'échappée matinale en compagnie de son véloce coéquipier néerlandais Bram Welten. "Je devais anticiper pour épauler mes leaders dans le final. Finalement, ils ne sont jamais rentrés. A 40 bornes de l'arrivée, quand l'écart demeurait supérieur aux quatre minutes, j'ai alors commencé à m'économiser."
A l'aise dans les passages de la Redoute puis de la Roche-aux-Faucons, il tente de dynamiter dans la Côte de Saint-Nicolas. Avant d'être contré sur le sommet par l'Américain Owen. "Dommage qu'un de nos leaders, comme Muller ou Frankiny n'était pas à ma place. Car il aurait sans doute pu se mêler à la victoire", indiquait l'Espoir première année.
LE DECLIC DANS LA SEMAINE
Le Haut-Garonnais signait pourtant jusque là un début de saison discret, presque en-dessous de ses attentes. "J'ai eu du mal", concède Sivakov. "J'ai vraiment souffert, au Triptyque des Monts et Châteaux puis au Tour des Flandres. Mais cette semaine, j'ai ressenti un déclic : j'ai retrouvé de la puissance et cela s'est confirmé dans les bosses en course."
De quoi le laisser espérer de belles performances pour ses prochaines sorties. "Au Tour de Bretagne, nous nous présenterons encore avec une équipe forte. Avec sept gars capable de viser la victoire d'étape et le classement général. Mais j'escompte surtout de revenir à Liège pour aller chercher la victoire. Ces montées ardennaises de moins de cinq bornes me siéent à merveille. Liège-Bastogne-Liège me laisse rêveur."
En savoir plus : coureurs et équipes associés
Coureurs
