Paul Ourselin récompense «l’abnégation» du Vendée U
Paul Ourselin est décidément l’un des coureurs les plus réguliers depuis le début de la saison amateur. Déjà lauréat du Circuit de la Vallée de la Loire, de Nantes-Segré (Elite Nationale), de Paris-Mantes-en-Yvelines (1.2) puis du Tour d’Eure-et-Loir (Coupe de France-DN1), le pensionnaire du Vendée U vient de remporter, ce week-end, le Tour de la Dordogne (Elite Nationale). Désormais 6e du Challenge BBB-DirectVelo – 4e Espoirs –, le coureur de 22 ans revient sur ce succès acquis sur les routes d’Aquitaine.
DirectVelo : Tout semble aller pour le mieux ces derniers mois !
Paul Ourselin : (Rires). Le moral est bon, et la motivation est là. Je suis vraiment très content de ce que je réalise depuis le début de la saison. Je suis régulier et je ne suis jamais passé par une période creuse. C’est vraiment satisfaisant.
« JE N’AURAIS JAMAIS PU GAGNER SANS L’EQUIPE »
Comment as-tu construit ton succès ce week-end en Dordogne ?
Je n’avais pas vraiment de garanties au départ de la 1e étape, puisqu’il s’agissait de ma course de reprise après le Championnat de France. Après Vesoul, j’avais bien soufflé et je me suis présenté en Dordogne sans pression, mais tout de même avec l’envie de bien faire. Dès le premier jour, la course a été rendue difficile par la chaleur et le dénivelé. Je me suis retrouvé à l’avant de la course dès le premier jour (3e) même si je ne m’y attendais pas vraiment. Une fois placé au général, je me suis mis à croire au général, d’autant que je me débrouille contre-la-montre (il termine 4e sur l’effort chronométré du samedi, NDLR). Le dernier jour, il fallait gérer pour conserver le maillot jaune. Et nous avons parfaitement conclut l’affaire avec un superbe boulot de l’ensemble de mes coéquipiers.
Plus que jamais, on a le sentiment qu’il s’agissait ici d’une victoire d’équipe, le dimanche…
Cela ne fait aucun doute ! Clairement, je n’aurais jamais pu gagner le général sans l’équipe. Mais encore une fois, j’avais une équipe solide autour de moi. Protéger un maillot jaune, on sait faire au Vendée U. C’est vraiment la philosophie de cette équipe, que l’on nous apprend dès les premiers stages hivernaux. On a une nouvelle fois su faire preuve d’une grande volonté et d’abnégation. Cette victoire, c’est pour chacun des six mecs présents en Dordogne.
« JAMAIS DE COUP DE MOINS BIEN »
Tu totalises désormais cinq succès en 2016. Où vas-tu t’arrêter ?
A vrai dire, j’espère continuer (sourires). J’essaie de briller sur toutes les courses. De toute façon, je ne suis pas le genre de coureurs à viser une course ou un week-end en particulier, c’est trop aléatoire. Je préfère miser sur des périodes de courses. Ma régularité cette saison est le fruit d’un gros travail hivernal. Le fait de ne jamais avec de coup de moins bien est également une explication à cette régularité. Mais rien n’indique que ça va continuer.
Pourtant, ce Tour de la Dordogne ne fait que marquer le début d’un nouveau cycle…
Je ressors d’un gros cycle qui allait du GP de Nogent-sur-Oise au Championnat de France de Vesoul. Maintenant, j’attaque en effet un nouveau cycle. Il y aura encore beaucoup de rendez-vous importants avec la prochaine manche de Coupe de France-DN1 dès ce week-end, puis le Tour Alsace et le Championnat de France Espoirs par exemple. Il y a le temps d’aller faire de bons résultats. Et puis, il va falloir jeter un œil sur le Challenge BBB-DirectVelo. Je ne fais pas vraiment une fixette dessus mais c’est vrai qu’avec les victoires, on finit par se prendre au jeu.