SC Nice : « Objectif maintien »
Oui, certains directeurs sportifs ont apprécié la manche piste de la Coupe de France DN1 et DN2. Olivier Presse en fait partie. "La piste nous a souri (le classement). Depuis le début de la saison, on se disait que l’on pouvait y marquer de précieux points", avoue le directeur sportif du SC Nice Jollywear à DirectVelo.
FINIR DANS LE TOP 15 DE LA FINALE
Pour leur première saison en DN2, les Niçois ont connu quelques difficultés mais avant cette finale sur la Classique Champagne-Ardenne (voir les engagés), le maintien n’est plus qu’à quelques points (voir le classement). "C’était l’objectif. Finir dans le top 15 de la manche serait top. Pour le maintien nous ferons les comptes après la course, prévient-il. La saison a été compliquée. Il faut reconnaitre que le niveau est bien supérieur à la DN3. Enfin, nous avons eu plusieurs coureurs blessés ou malades pendant la saison".
Le SC Nice-Jollywear a dû apprendre à gérer un calendrier plus chargé que les saisons précédentes avec plusieurs courses à étapes et donc la Coupe de France DN2. Les absents et la concentration des manches en mai ont rendu l’équation plus complexe que prévu. "La malchance a fait que nous avons connu notre plus mauvaise période en mai... Nous avons débuté une spirale négative avec des coureurs qui avaient besoin de souffler et un calendrier très chargé. C’est un cercle vicieux car pour être performant en DN2, il faut se frotter aux meilleurs sur les Elites".
ISSIAKA CISSE : UN VENT DE FRAICHEUR
Pour cette finale, l’équipe niçoise s’appuiera sur ses deux hommes forts : Renaud Pioline et Issiaka Cissé. "Renaud s’entraine moins qu’avant mais il a retrouvé du rythme avec les 4 Jours des As. L’enchainement devrait lui faire du bien". L’Ivoirien est lui arrivé au mois de juin et a eu besoin d’un bon mois de compétition pour retrouver des sensations. "Il avait très peu de jours de course mais nous avons vu sur l’étape difficile des 4 Jours des As qu’il était présent. Son arrivée a été un petit vent de fraicheur. Le circuit difficile, et usant de la Classique devrait lui convenir", ajoute Olivier Presse.
Si la saison n’est pas encore terminée, le directeur sportif s’est déjà tourné vers le calendrier du prochain exercice. "Ce devrait être plus harmonieux. Nous avons souvent eu des longs trajets. Après Cherves, nous sommes rentrés à 6 heures du matin. Forcément les coureurs mettent plus de temps à récupérer", indique celui qui pense à retourner quelquefois de l’autre côté de la frontière. "On l’envisage mais il faut que ça colle avec le calendrier français. Et puis en Italie, il y a beaucoup de courses Espoirs, nous n’avions pas forcément les coureurs cette saison".