Alexandre Caudoux : « Deux scénarios possibles » à Limoges

Crédit photo Amélie Barbotin

Crédit photo Amélie Barbotin

Ce samedi, Alexandre Caudoux et sa formation de l'UV Limousine participent à l'une des épreuves les plus importantes de leur calendrier 2017 : Poinçonnet-Limoges (une épreuve à suivre en direct intégral sur DirectVelo, NDLR). "C'est un objectif important même si ça arrive un peu tôt dans la saison car nous avons beaucoup de coureurs qui ne sont pas trop du début de saison, moi le premier. Il y aura, en plus, de grosses écuries mais nous avons notre carte à jouer", prévient Alexandre Caudoux. "Nous n'avons pas un leader ou un coureur protégé en particulier dans l'équipe, même si Maxime Médérel pourrait jouer sur son expérience. Je pense qu'il faudra surtout courir juste et faire preuve de vigilance", ajoute le coureur de 26 ans, lequel sera accompagné de pas moins de douze équipiers pour cette épreuve à domicile.

Fort d'une belle expérience, Alexandre Caudoux imagine deux scénarios possibles sur cette épreuve qu'il connaît bien : "Soit une grosse échappée d'une vingtaine part d'entrée de jeu sur une première partie de course roulante et favorable, soit ça se joue en costauds dans la grosse difficulté de la journée, la Côte du Bois des Echelles. Pour ma part, je vais essayer d'attendre", admet-il auprès de DirectVelo.

« SI JE PEUX GAGNER AUTANT QUE L'AN DERNIER... »

Sur leurs terres, Alexandre Caudoux et ses équipiers auront à coeur de faire oublier une entame ratée sur la Coupe de France DN3, lors d'une Vienne Classic où ils n'ont marqués que 10 points. Les voilà ainsi au 24e rang du classement par équipes. "Nous avons fait les efforts aux mauvais moments, on est passé à côté. Mais il y a trois manches au mois d'avril pour se rattraper. On ne s'affole pas". Le mois d'avril justement : période durant laquelle Alexandre Caudoux espère commencer à montrer le bout de son nez. "J'aimerais bien m'imposer sur une Elite et faire aussi bien que la saison précédente. Si je peux gagner autant que l'an dernier, je ne vais pas me gêner", sourit celui qui s'était imposé à cinq reprises, notamment sur le Grand Prix de Montamisé, en Coupe de France DN3.

Approché par plusieurs formations de DN1 cet hiver, le dernier lauréat de la Route Limousine a préféré jouer la sécurité en restant dans son club de toujours, lui qui travaille en parallèle à la SNCF, dans la maintenance de la signalisation électrique ferroviaire. "J'ai trouvé mon équilibre entre le travail et le vélo. Bien sûr, c'est frustrant de ne pas voir ce que je serais éventuellement capable de faire si je ne faisais que rouler pendant une saison, mais il faut savoir rester prudent. Je ne voulais pas prendre de risques", détaille celui qui ne s'interdit tout de même pas de tenter le coup dans un futur proche. "Pour l'instant, c'est difficile de faire le maximum sur le vélo en bossant 40h par semaine à côté. Mais demain, si mon boulot me le permet, on ne sait jamais". En attendant, Alexandre Caudoux fait comme il peut. "Ma situation ne me déplaît pas non plus. J'arrive quand même à faire des résultats. De toute façon, le vélo c'est d'abord du plaisir".

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