David Rivière : « Y penser sans se prendre la tête »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Après Clément Orceau sur les Plages Vendéennes, Mathieu Burgaudeau sur Manche-Atlantique, David Rivière... Le coureur du Vendée U s’est imposé le week-end dernier sur la Suisse Vendéenne, une course dominée par son équipe. '' “Ça fait quand même du bien de gagner ! J’avais souvent fait le travail assez tôt au début de saison car je ne me sentais pas au top'', déclare-t-il à DirectVelo.

« NE PAS TROP SE MONTER LA TETE »

Le soleil présent, les sensations sont revenues avec la victoire à la clé. ''J’ai fait un bel hiver. Contrairement aux autres saisons, je n’ai pas pu rentrer à la Réunion. La famille me manque forcément mais j’avais rechargé les batteries fin septembre''.

Quand on est Espoirs 4 et que l’on porte les couleurs du Vendée U, on aspire évidemment à aller voir plus haut. ''Il faut y penser mais sans trop se monter la tête non plus. Je sais aussi que ma dernière année Espoir sera importante mais je ne veux pas me focaliser là-dessus'', assure-t-il.

David Rivière préfère penser plaisir. Car justement, il l'a retrouvé la saison dernière après deux premières années gâchées par des blessures. ''J’ai beaucoup réfléchi à ces problèmes. J’ai fait des tests sur ma position, plusieurs séances d’ostéo et de kiné. Finalement tous ces détails m’ont permis de retrouver du plaisir sur le vélo et surtout de pouvoir courir tous les week-ends. Je me suis épanoui l’année dernière''.

« ILS VONT CONTINUER DE CRAVACHER »

Avec six victoires en 2016 dont une étape sur le Tour Nivernais Morvan et le Tour du Lionnais, il a réussi son année même s’il lui a manqué une victoire de prestige. ''Des courses comme le Tour de Normandie ou du Maroc feront partie de mes objectifs par exemple. Je me suis rassuré sur ma forme et je sais que l’on entre dans une période où je vais me sentir de mieux en mieux''.

A 22 ans, David Rivière fait partie des plus expérimentés du Vendée U. Il a assisté à l’arrivée fracassante de ses jeunes coéquipiers (Mathieu Burgaudeau, Valentin Ferron, Emilien Jeannière par exemple). ''Je suis surpris de voir qu’ils peuvent gagner de belles courses dès leur première année Espoirs. Je les connaissais car j’ai l’habitude de rouler avec le Pôle le mercredi et je savais que leur intégration se passerait bien, affirme-t-il. Ce sont des gars qui ne se prennent pas la tête et même après leur bon début de saison, ils vont continuer de cravacher !''

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