La nouveauté, c'est d’enchaîner pour Nicolas Baldo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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La semaine passée, Nicolas Baldo est allé au bout de ses dernières forces pour permettre à Flavien Dassonville de faire le saut dans le premier groupe, sur la 7e et dernière étape du Tour de Bretagne. Le pensionnaire de la formation HP BTP-Auber 93 n'a pas coupé la ligne d'arrivée à Fougères mais l'essentiel était ailleurs : il a contribué au succès final de Flavien Dassonville et de l'équipe Continentale. Une belle satisfaction pour celui qui n'a jamais rechigné à travailler pour les autres depuis son arrivée au sein de la formation francilienne. "Le collectif est homogène. On savait qu'il y avait moyen de faire quelque chose de bien en Bretagne. La défense du maillot pendant plusieurs jours ne nous a pas fait peur. La plupart des mecs ont déjà fait plusieurs saisons chez Auber. Les gars étaient rodés à cet exercice avec notamment Jérémy Bescond qui a connu la Cofidis ou Flavien Dassonville qui a déjà une grande expérience du peloton professionnel. Il est là depuis 2011 et il en avait connu d'autres", résume-t-il auprès de DirectVelo.

JOUER LA POLYVALENCE

Nicolas Baldo est satisfait de ses débuts chez Auber, lui qui dispute sa neuvième saison chez les pros, mais sa première sous les couleurs d'une équipe tricolore. "Je me suis bien intégré dans le collectif. J'ai souvent été présent dans les échappées depuis le début de saison même si ça n'a jamais été couronné de succès. Comme souvent sur les Classe 1, il y a très peu de champ laissé aux échappés. Il y a beaucoup de mecs qui ont une bonne pointe de vitesse dans le peloton et de nombreuses équipes travaillent pour leurs sprinteurs", détaille celui qui dit jouer la polyvalence : "Je prends des coups et j'essaie d'aider l'équipe quand certains peuvent espérer un bon résultat".

DUNKERQUE, LE HORS-CATÉGORIE DE LA SAISON

Surtout, celui qui portait les couleurs du Team Roth l'an passé découvre, à 32 ans, l'enchaînement des courses dans l'Hexagone. "Avec les équipes étrangères, je venais régulièrement en France quand même, par exemple, souvent au mois d'avril. Je ne découvre donc pas vraiment de courses cette année mais c'est simplement la première fois que je les enchaîne toutes. C'est ça, la nouveauté. Je fais la totalité du calendrier français". Le double lauréat de Paris-Mantes-en-Yvelines doit désormais composer avec un calendrier bien rempli. "Quand tu as un calendrier très resserré au niveau des dates de course, avec un roulement réduit, c'est difficile de viser des pics de forme en particulier. Mais il y a quand même des courses à cocher. Les Quatre jours de Dunkerque arrivent et c'est la grosse Hors Catégorie de l'année pour nous. C'est le moment d'avoir la bonne patte".

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