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Contre-la-montre par équipes : « Un moment particulier »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

C'est le jour J. Celui dont certains clubs parlent depuis cet hiver. Ce samedi se dispute, en Vendée, le Trophée Gustave Beignon, un contre-la-montre par équipes de 51 kilomètres qui sert de support à la troisième manche de la Coupe de France DN1.

BEAUCOUP DE POINTS EN JEU

A la veille l'épreuve, une phrase est revenue dans la bouche de chaque coureur interrogé : "C'est un moment particulier". Mais en creusant, chacun ne voit pas forcément ce rendez-vous de la même façon. "C'est une manche "normale". On ne se met pas plus de pression que sur les autre manches", assure Loïc Guillaume, de Sojasun espoir-ACNC. Mais il reconnaît : "C'est particulier dans le sens où il y a beaucoup de points en jeu". Le premier club en récoltera 180, le deuxième 140, le troisième 120...
Le discours de Vadim Deslandes, le Vendéen de l'Océane Top 16, est proche : "Il n'y a pas plus de stress. Nous avons préparé ça au mieux depuis quelques semaines." Il précise tout de même : "Un chrono par équipes est toujours particulier mais nous avons travaillé en conséquence".

NE PAS DECEVOIR SES COÉQUIPIERS

Pourquoi un contre-la-montre par équipes est-il un exercice à part ? "Il y a un peu plus de stress car c'est un exercice qui demande beaucoup de concentration. On n'a pas envie de décevoir les coéquipiers. On fait en sorte de ne pas se mettre la pression", indique l'ancien Champion de France Junior du chrono, Louis Louvet (SCO Dijon). Et comment éviter un stress supplémentaire ? "En étant une équipe bien soudée", glisse le Bourguignon.
Aurélien Lionnet (CR4C Roanne) ajoute : "Un chrono par équipes c'est toujours particulier car réaliser une performance est significatif et reflète beaucoup le collectif. D'un point de vue personnel, chaque coureur doit se mettre au niveau du groupe, ne pas être trop fort pour faire exploser les autres et à l'inverse ne pas être le boulet. On sait qu'on ne doit pas se rater, être dans une mauvaise journée, car la performance de l'équipe passe par celle de tous les coureurs.On ne peut pas se rabattre sur un seul mec par exemple".

« UN RÉSULTAT, CA CAUSE »

Pas de doute pour Samuel Leroux, "ça va être une journée différente des autres courses". Le sociétaire du CC Nogent-sur-Oise ne cache pas une part de stress supplémentaire. "C'est un objectif pour notre club qui vise un Top 5. Il y a des bons rouleurs au sein du groupe. A titre personnel, j'y pense depuis le début de saison. Comme toutes les équipes en fait...".
Aurélien Lionnet l'avoue : "C'est une date importante. On sait qu'en faisant une bonne performance ici on peut marquer beaucoup de points et remonter au classement, au delà de ça une belle place ou une victoire sur un chrono par équipes en Coupe de France ça cause ! Et il n'y a pas la place pour l'aléatoire comme sur une course en ligne. Il n'y a pas (ou moins) le risque de passer à travers de la manche à cause d'une échappée manquée, d'un manque de réussite ou de la malchance comme au Lot-et-Garonne. Il faudra être les plus forts et homogènes possible." Là-dessus aussi, tout le monde est d'accord.

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