Simon Guglielmi sera avec l’Equipe de France Espoirs ce week-end, sur le Grand Prix de Plumelec et les Boucles de l’Aulne. C’est la troisième fois de l’année qu’il va défier les professionnels après le Tour La Provence et la Classic Loire-Atlantique. “C’est toujours un grand plaisir de se confronter aux pros et de porter le maillot bleu”, déclare-t-il à DirectVelo.

« JE ME VOIS COMME UN PUNCHEUR »

"C’est difficile, je l’ai vu sur La Provence surtout qu’on avait moins de jours de course que les pros à ce moment de la saison. La manière de courir est différente mais ça donne envie d’y retourner au plus vite, explique le coureur du CR4C Roanne. On va essayer de faire le maximum et je pense que l’on a de bonnes cartes avec Benoît Cosnefroy par exemple. Moi ? J’aime bien ce type de course c’est vrai”.

Pour sa deuxième année Espoirs, Simon Guglielmi a trouvé sa voie. “Je me vois comme un puncheur. Je ne pense pas être un grimpeur même si je continue d’aimer m'entraîner dans les montagnes ! On m’avait dit que je découvrirai quels types de courses j’aimerais qu’en arrivant en Espoirs car chez les Juniors on peut passer partout”.

« CONTENT D’AVOIR PU MENER VELO ET ETUDE DE FRONT »

Le Savoyard était la semaine dernière sur la Ronde de l’Isard pour se frotter aux cols pyrénéens, cette fois afin de se préparer pour les prochaines échéances à commencer par la Course de la Paix avec l’Equipe de France. “C’est vraiment une belle course. Je visais la première étape et il a fallu rebondir les autres jours. J’ai tenté de faire la course en début d’étape mais aucune échappée n’est partie. Du coup je suis souvent arrivé au pied des cols un peu entamé”.

Avant la Ronde de l’Isard Simon Guglielmi a validé sa deuxième année de licence de Staps. “Je suis content d’avoir pu mener le vélo et les études de front. C’est assez contraignant mais c’est aussi un équilibre. Maintenant je vais avoir plus de temps cet été et j’aimerais prouver à l’équipe que l’on peut compter sur moi, prévient-il. La SportBreizh sera un objectif mais j’attends l’été !”.