Tour de l'Avenir : « Augmenter l'espace visité »
La présentation du Tour de l'Avenir 2017 (Coupe des Nations Espoirs) avait lieu ce lundi à Larmor-Plage (Morbihan). Au centre des débats se trouvait le retour de l'épreuve en terre bretonne après plusieurs années passées exclusivement dans l'Est de la France.
La première étape, disputée autour de Loudéac, devrait permettre aux puncheurs de s'exprimer avec près de 1700m de dénivelé positif et un circuit final piégeux. "Nous tenions à augmenter l'espace visité par le Tour de l'Avenir, et c'était naturel de venir sur un terre de cyclisme comme la Bretagne, explique Philippe Colliou, directeur de l'épreuve. D'un point de vue personnel, je suis aussi très attaché à la région, étant natif du Finistère. La course était déjà venue ici par le passé, et le public est toujours au rendez-vous sur les grands rendez-vous. C'était en projet depuis le mois de septembre, et nous sommes très contents de pouvoir faire les premières étapes dans l'Ouest".
La deuxième étape, légèrement plus plane, emmènera les coureurs d'Inzinzac-Lochrist, ville natale de Warren Barguil (vainqueur de l'épreuve en 2012) jusqu'à Bignan, en passant par Melrand et Locminé, deux villes bien connues des coureurs. "Le passage sur des terrains plus vallonnés que montagneux devrait permettre de voir une course différente, et de diversifier les opportunités pour les coureurs", commente le directeur de l'épreuve.
Une autre nouveauté de l'édition 2017 sera la présence de deux équipes régionales : la Bretagne et l'Auvergne-Rhône-Alpes. Si 20 équipes sont déjà enregistrées pour cette édition, deux ou trois places restent à prendre. "L'invitation de ces sélections régionales était une initiative de l'organisation, explique Philippe Colliou. Cela devrait permettre au public de se sentir plus proche des coureurs sur cette 54e édition. Quant aux dernières places qui restent à prendre, elles seront certainement attribuées à des équipes nationales hors-Europe".
Malgré ces changements, le cœur de la course restera dans les étapes alpestres. "L'organisateur de la course est Alpes Vélo, et c'est naturel que les cols au menu des dernières étapes soient une nouvelle fois les juges de paix pour le classement général, analyse Philippe Colliou. Cette année, la course est nettement divisée entre la partie Ouest, de Loudéac à Saint-Amand, et la partie des les Alpes, séparées par une journée de repos. Ceci dit, la formule « des menhirs aux montagnes » nous plaît bien, et il n'est pas impossible que la course revienne en Bretagne dans les années à venir".