Tanguy Turgis : « Le scénario inverse »

Crédit photo Régis Garnier / www.velofotopro.com

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A la sortie du Tour d'Italie Espoirs qu'il a disputé avec la BMC Development Team, Tanguy Turgis a disputé son premier Championnat de France Elites du contre-la-montre sur plus de 51 kilomètres. "Je voulais surtout prendre de l'expérience pour les prochaines saisons", indique l'Espoir 1 à DirectVelo.

« JE NE REGRETTE PAS DU TOUT »

Finalement 22e amateur (le classement), il était satisfait de sa performance. "Je suis monté plusieurs fois sur le vélo de chrono mais j'ai surtout fait de la récupération après le Tour d'Italie Espoirs (du 9 au 15 juin). J'y étais arrivé assez frais car j'avais préparé Paris-Roubaix Espoirs et je sens que je suis encore bien même s'il faudra que je souffle début juillet".

En Italie comme sur la Ronde de l'Isard, Pavel Sivakov (BMC Development, le classement) a dominé la course. Ses coéquipiers ont donc dû contrôler et en supplément accompagner Jasper Philipsen, vainqueur d'une autre étape. "Je sais qu'il y a meilleur que moi aujourd'hui dans l'équipe mais je ne regrette pas du tout mon choix. Je suis venu pour prendre de la caisse et je pense que ça va payer. Sur le Giro j'ai passé parfois deux ou trois heures en tête de peloton pour rouler. Même si l'on ne s'en rend pas forcément compte, on prend de la puissance".

« LA CONFIANCE DE L'EQUIPE SANS PRESSION »

Tanguy Turgis a aussi porté plusieurs jours le maillot du classement des sprints intermédiaires. "C'était un petit bonus. Je n'avais pas porté de maillots distinctifs depuis l'année dernière alors ça fait toujours plaisir de monter sur le podium. C'est sûr que je n'entends pas souvent : "Tanguy aujourd'hui c'est pour toi" mais on fait une très belle saison collective. Tout le monde se donne à 120 % et l'équipe n'a pas peur de prendre la course en main".

Cette phrase, il l'a entendu sur le Tour de Bretagne où il a pris la sixième place de la deuxième étape. "J'ai craqué les deux derniers jours pour le général mais ce sont des courses qui m'ont fait progresser. Et j'ai senti la confiance de l'équipe sans me mettre de pression sur les épaules. C'est la mentalité flamande".

Pilier de l'Equipe de France Juniors les deux saisons précédentes, le vainqueur de La Bernaudeau Juniors avait été piégé sur les Championnats de France. "Cette année je n'ai pas fait de résultats alors je vais pouvoir dire aux autres de rouler. Ce sera le scénario inverse par rapport à Civaux (Championnat de France Juniors). Et puis le circuit est annoncé pour les sprinters mais il y aura sans doute un coup à tenter à condition d'avoir gardé des cartouches dans le final", prévient-il. 

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