Vendredi, Bjorg Lambrecht prendra le départ du Tour de l'Avenir, l'"un des deux rendez-vous de l'année avec le Championnat du Monde à Bergen", dit-il, où il nourrit de grandes ambitions.

"Gagner la course s'annonce difficile, mais je peux viser un bon classement général", annonce-t-il prudemment à DirectVelo avant de décortiquer la concurrence (voir les engagés). "Je pense que le grand favori sera Egan Bernal. Il roule chez les professionnels chez Androni. Il a gagné le Tour de Savoie Mont-Blanc. Le Colombien est le candidat numéro un à la victoire. Pavel Sivakov, vainqueur du Baby Giro et du Tour du Val d'Aoste arrive en deuxième position.  Ensuite, c'est assez ouvert, mais je me méfie des Australiens qui auront également une bonne équipe avec notamment Lucas Hamilton."

RECONNAISSANCE DANS LES ALPES

Le grimpeur a en tout cas effectué le travail en amont nécessaire pour briller. Il est allé reconnaitre les étapes alpestres de ce Tour de l'Avenir. "Le sélectionneur national a été reconnaitre l'arrivée du vendredi à Haute-Luce. Tandis que Steff Cras et moi-même avons parcouru l'intégralité des deux dernières étapes." Cette découverte est pleine d'enseignements pour le jeune homme. "Il y aura du beau matériel sur cette édition 2017. Les étapes sont difficiles. Le Col du Mollard sur l'étape du dimanche est trompeur. Il ne fait que 11 km officiellement mais cela monte déjà auparavant. Et avant cela, il y a également la Madeleine. La dernière journée sera vraiment éprouvante."

Selon le vainqueur de Liège-Bastogne-Liège Espoirs, la différence pourrait également se faire en Bretagne les premiers jours. "Il faudra se méfier dès les premières étapes à ne pas se faire piéger dans les bordures car je suis sûr que certaines nations tenteront un coup de Trafalgar. On peut perdre le général d'entrée de jeu. Aucun relâchement ne sera possible durant ces neuf jours, sauf pendant la journée de repos ... encore que", conclut-il sur une note d'humour.