Le dernier carré du Cercle Gambetta

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo.com

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Pour son retour chez les divisions nationales, le Cercle Gambetta Orléans est invité à la finale, au Trophée des Champions qui aura lieu samedi. "C'est un honneur pour nous. Certes, nous ne l'avons pas gagné sur le plan sportif (14e de la Coupe de France DN3) mais notre invitation prouve que nous avons fait de belles choses, c'est une récompense", apprécie le directeur sportif, Renaud Dion, auprès de DirectVelo.

EFFECTIF RÉDUIT

Cette première saison en DN3, le CG Orléans Loiret l'a démarré à dix coureurs mais, bien vite, le groupe s'est réduit à six hommes. "Il y a eu des blessures qui ont duré longtemps, des arrêts, des mutations professionnelles. Nous tournons toujours sur le même noyau de six coureurs", explique l'ancien pro. S'il n'y a plus la quantité, la qualité ne fait pas défaut, même en fin de saison. "Les coureurs marchent bien, c'est pour eux qu'on construit un programme de course intéressant".

Ainsi, depuis le début septembre les Orléanais ont participé au Tour des Landes, le Grand Prix de la Tomate (finale de la Coupe de France DN3) et à Paris-Chalette-Vierzon avant Paris-Connerré et, donc, le Trophée des Champions. "Nous avions déjà prévu de préparer Paris-Vierzon et Paris-Connerré, nous allons profiter de la bonne spirale sur le Trophée des Champions", espère le directeur sportif.

DES RÉSULTATS TOUTE L'ANNÉE

Le noyau dur du Gambetta a vite connu la victoire, dès le mois de mars grâce à Julien Kerboriou. En mai, Mohamed Er Rafai remporte même une Elite Nationale, le Grand Prix de la Rouchouze, fin mai. "Camille Batista a aussi réalisé de bons résultats", rappelle Renaud Dion.

En Coupe de France, le club est resté plus en retrait. "Ce sont des rendez-vous à part, que ce soit en DN1 ou en DN3. C'était déjà le cas quand j'étais coureur. Il y a une pression, même si chez nous, elle était plus mesurée. On essaie de bien faire mais parfois, on se loupe. La Coupe de France ne reflète pas le bilan de l'année mais c'est comme un Championnat. Quand on se loupe, on n'a pas d'excuse", analyse-t-il.

Cette saison du retour dans l'élite est aussi une année de découverte pour le nouveau directeur sportif. "J'ai mon passé de coureur mais je n'avais pas l'expérience de la gestion d'un groupe. J'ai appris et j'ai réussi à construire une équipe à partir de janvier. Les coureurs qui nous ont fait confiance ne sont pas déçus". Dans l'effectif, Renaud Dion compte un relai important, avec Sébastien Champalou. "Il est expérimenté. Il est en 2e catégorie mais a une longue expérience en première. Il donne son analyse sur la course. Quand je suis dans la voiture, je n'ai pas d'oreillette, je suis spectateur, une fois terminée la réunion d'avant-course", constate-t-il.

« PAS LE DROIT À L'ERREUR »

La saison prochaine, la priorité sera donc d'assurer un roulement entre les coureurs grâce à un effectif agrandi. "Les coureurs travaillent à côté, c'est difficile d'être toujours présent quand on est peu", rappelle Renaud Dion. Sur le plan tactique, être en minorité au départ n'est pas un atout sur les Elites. "Dans ces cas-là, nous n'avons pas le droit à l'erreur."

Samedi, au départ du Blanc, chaque équipe comptera cinq cartouches. "Nous n'avons pas l'habitude de courir face à autant de DN1 et de DN2 mais c'est ce qui fait le charme du Trophée des Champions."

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