L'école buissonnière de Thibault Valognes
Un dérailleur qui casse loin du poste, et c'est parti pour une longue course à pied pour Thibault Valognes. "J'étais 14e à ce moment-là. Le Top 10 commençait à s'éloigner mais, sur une faute technique des adversaires, on ne sait jamais ce qui peut se passer", regrette-t-il auprès de DirectVelo.
Cette longue séance de portage lui a "plombé les jambes pour la fin de course". Après avoir remonté des coureurs dans le derniers tour, le coureur du VC Rouen 76 se fait passer à son tour dans le sprint pour terminer 24e au final (le classement).
Le Normand avait déjà dû subir un léger passage à vide en début de course. "Après deux bons premiers tours, j'avais besoin de souffler car j'étais à bloc. Je commençais à retrouver mon second souffle au moment où je casse mon dérailleur".
AVEC L'ACCORD DU LYCÉE
Pourtant, au départ, le 4e du Championnat de France s'attendait à avoir les jambes lourdes. "Nous sortons d'un gros stage avec l'équipe de France, nous avions peur d'être fatigués mais, au final, c'est l'effet inverse. Nous nous rapprochons des dix premiers. Le Top 10 ce sera pour la semaine prochaine à Hoogerheide", promet le Junior 2.
Les coureurs des équipes de France ont pu aussi compter sur le soutien indéfectible du public de Nommay. "Ils étaient "ouf" de nous encourager comme ça !"
Place maintenant à la récupération pour être le plus frais possible à Hoogerheide et au Championnat du Monde de Valkenburg. Thibault Valognes met toutes les chances de son côté, au point de rater l'école ce lundi. Mais son établissement est déjà prévenu de cette école buissonnière. "J'ai l'accord de mon lycée et de mon internat. Ils vont m'envoyer les cours pour que je ne rate rien, je travaillerai chez moi". Il ne lui reste plus qu'à décrocher une bonne note aux Pays-Bas.