Du classique, et des nouveautés. Des Espoirs, et des coureurs expérimentés. En 2018, l’AVC Aix-en-Provence va tenter de poursuivre sur la lancée de 2017, saison durant laquelle la formation provençale a pris la 9e place du Challenge BBB-DirectVelo par équipes (voir classement) en s’illustrant sur les plus grosses courses du calendrier, en Coupe de France DN1 ou sur le Championnat de France. Fidèles à leurs valeurs et leurs habitudes, les Aixois tenteront de se montrer réguliers sur l’ensemble de la saison, sur tous les types de courses et sur tous les profils. Avec la volonté de courir plus régulièrement à l’étranger. Tous les détails pour DirectVelo avec le manager Jean-Michel Bourgouin.

RECRUTEMENT : « TROUVER UN ÉQUILIBRE »

« Il y a des paris dans les recrues mais je ne veux citer personne en particulier, ni parler pour parler. Ce qui compte, c’est que l’on va faire sur le terrain à partir des prochaines semaines. Ce qu’il faut retenir de nos choix, c’est aussi que l’on fait avec les réalités et les obligations géographiques, c’est un fait. On recrute des coureurs qui sont susceptibles de pouvoir vivre dans la région. Pour l’aspect purement sportif, on recherche bien sûr toujours tous les profils, des sprinteurs, des grimpeurs, et des coureurs capables d’être bons sur les courses à bordures. Il faut trouver un équilibre mais ce n’est pas toujours évident.
Notre coureur italien, Leonardo Bonifazio, devrait être prêt très vite. Il a eu quelques petits soucis de santé récemment mais rien de bien méchant. Il faudra juste une bonne adaptation mais il n’y a pas de raison pour que cela ne se passe pas bien. On espère qu’il sera opérationnel très vite, comme toutes les recrues et l’ensemble de l’effectif.

EFFECTIF : DES ESPOIRS ET DE L'EXPÉRIENCE

Une fois encore, nous aurons plus ou moins deux groupes avec une partie regroupant les coureurs Espoirs et un autre noyau avec des coureurs plus expérimentés (voir l’effectif). Dans cet effectif, on retrouve un peu de tout. J’espère qu’il y aura des révélations et d’autres coureurs qui vont revenir dans la course après une période difficile. Je le répète, j’espère un groupe compétitif rapidement. La première manche de la Coupe de France DN1, Bordeaux-Saintes, sera vite là. Il n’y aura donc pas le choix, il faudra être présent de suite.

CALENDRIER : « UN PEU D'ORIGINALITÉ »

On essaie de s’adapter tous les ans et de proposer de nouvelles choses à l’équipe. On veut être performant partout, dans le meilleur des cas, bien sûr. Parmi les changements de cette saison, on a prévu un plus grand nombre de courses à l’étranger. Il y aura notamment le retour à notre programme du Tour de Navarre, en Espagne. On ira plus régulièrement en Italie également, à différents moments de la saison. Et puis petite nouveauté : on ira en Belgique, pour changer ! On sera présent sur le Grand Prix Criquielion. Il était aussi envisagé que l’on se rende sur la Flèche Ardennaise mais finalement, ça ne devrait pas se faire pour des raisons logistiques et surtout financières. On irait en Belgique uniquement pour cette épreuve, à ce moment de la saison, et ce serait un coût important pour le club. Sans parler de la fatigue pour les coureurs.
On aimerait aussi se rendre sur le Tour de Martinique, en juillet. Ce serait vraiment bien pour faire un bon bloc au mois de juillet, surtout pour les jeunes. Enfin… Les idées ne manquent pas et sportivement, ce serait intéressant bien sûr, mais économiquement, soyons pragmatiques ! On verra bien si cela se fait. Pour le reste, il est quand même plus judicieux pour nous, depuis la Provence, de se rendre sur certaines courses en Espagne ou en Italie qu’en Bretagne. La SportBreizh, c’est 15h de déplacement ! On a 7h pour Venise. Le calcul est vite fait (sourires). En résumé, on apportera un peu d’originalité, mais en restant raisonnable.

AMBITIONS : LA COUPE DE FRANCE DN1, MAIS PAS QUE

La Coupe de France sera encore et toujours un rendez-vous important de la saison. On a l’envie de bien y figurer. Il faudra vite marquer des points. On sait tous qu’avec ce nombre d’épreuves réduit dans l’année, si tu te rates au début, c’est vite compliqué. On aimerait jouer la gagne, c’est évident, mais on ne peut pas tout miser là-dessus non plus, sinon, on passe à côté d’autres rendez-vous importants. Il n’y a pas que la Coupe de France dans la saison d’une équipe de DN1. D’ailleurs, comme tous les ans, on essaiera de briller un peu partout et notamment sur les courses par étapes, qui ont souvent constitué un point fort de nos saisons ».