Emmanuel Morin : « La plus belle des Classiques »

Crédit photo DirectVelo

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Emmanuel Morin (Sojasun espoir-ACNC) a remporté, ce dimanche, la 47e édition de la Classique bretonne Manche-Atlantique (Elite Nationale), disputée sur 158 kilomètres entre Jugon-les-Lacs (Côtes d'Armor) et Plumelec (Morbihan). Au sommet de la côte de Cadoudal, il a devancé Mathieu Burgaudeau (Vendée U) et son coéquipier Julien Guay. Retrouvez la réaction du vainqueur du jour, recueillie par DirectVelo après l'arrivée.

DirectVelo : Que représente cette victoire pour toi ?
Emmanuel Morin : L'emporter ici, c'est mythique, que l'on soit Breton ou non. C'est la plus belle des classiques ! Je ne réalise pas encore que j'ai gagné, et je pense que je ne vais pas dormir pendant quelques jours (rires) ! En franchissant la ligne, j'ai pensé à toutes les personnes qui me soutiennent, à tous les gars de l'équipe qui ont bossé pendant la course... Mais aussi à Max (Renault) qui a fait un gros boulot dans le final, et à Willy (Artus) qui a fait un sacré numéro aujourd'hui (dimanche).

« JE NE M'Y ATTENDAIS PAS »

Est-ce la classique que tu t'attendais le plus à gagner ?

Non, je ne m'y attendais pas ! Par contre, c'était un objectif. Je suis vraiment content, pour moi et pour l'équipe. C'est une belle ligne d'ajoutée au palmarès, c'est génial. On a une équipe très forte cette année, et je pense que ce n'est pas la dernière course que l'on va gagner...

Le scénario du jour ressemblait à celui de la Route bretonne, la semaine passée !
Oui, le scénario était similaire (lire ici). Ça m'a encore souri mais ça aurait pu sourire à un autre coureur de l'équipe. Je pense que pour gagner ici, il ne faut pas avoir peur de perdre. J'ai pris un risque à l'entame du dernier tour, et ça l'a fait. Avec Maxime, on a roulé tous les deux dans le dernier tour. Dans la dernière bosse, j'ai tout donné, et au dernier virage, avec l'euphorie, je ne sentais plus les pédales...

« CETTE VICTOIRE ME PERMET DE CONFIRMER »

Comment expliques-tu ce temps-mort en début de course ?

Il y avait un bon vent de face, et on savait que les coups qui allaient sortir n'étaient pas forcément dangereux. Toutes les équipes ont fait comme nous, et je pense que l'on a eu raison. La course s'est uniquement faite sur le circuit final, et ça m'a plutôt réussi.

Tu doubles donc la mise après ton succès sur la Route bretonne : avais-tu déjà gagné deux week-ends de rang dans ta carrière ?
Oui, trois week-ends d'affilée même... en troisième catégorie ! Mais à ce niveau-là, jamais, non. Cette victoire me permet de confirmer. Maintenant, l'objectif sera d'aider les copains à gagner le plus de courses possible, et pourquoi pas en gagner d'autres de mon côté. 

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