Mathieu Pellegrin attendait tout autre chose de Bordeaux-Saintes. Pour son premier objectif de l’année, le sociétaire du SCO Dijon attendait beaucoup (lire ici). Mais ses espoirs ont très vite été balayés. “Je suis tombé dès le kilomètre 12. J’ai tapé un plot de signalisation et je suis passé par-dessus le vélo. Mes équipiers m’ont dit que j’étais monté assez haut…”, détaille le coureur de 22 ans pour DirectVelo. “Je suis tombé en avant et j’ai mis mes deux mains pour protéger mon visage…”.

Il s’en tire finalement avec une entorse au poignet droit et une disjonction acromio claviculaire de stade 3 à l’épaule gauche. “L’os n’est donc pas touché, mais les ligaments qui tiennent la clavicule se sont rompus”. Deux solutions s’offraient ensuite à Mathieu Pellegrin : l’opération, ou l’immobilisation. “Le médecin de l’équipe m’a conseillé de ne pas me faire opérer, sachant que ce n’était même pas plus rapide ni plus efficace”.

« CE SONT DES CHOSES QUI ARRIVENT »

Voilà désormais celui qui a totalisé six Top 10 l’an passé contraint de porter une attelle durant deux semaines. “Ensuite, il me faudra une semaine à dix jours de rééducation. Puis je pourrai reprendre sur la route. En attendant, je vais devoir me contenter du home trainer”. 

Bien qu’il visait les courses du printemps, Mathieu Pellegrin tient tout de même à relativiser. “Il n’y a jamais de bon moment pour tomber et c’est vrai que je visais Bordeaux-Saintes et les semaines à venir. Je m’étais préparé pour ça. Mais ce sont des choses qui arrivent. Je ne m’étais jamais fait mal sur le vélo depuis gamin… Ca arrive aujourd’hui et c’est chiant, mais je vais me soigner”. Déjà certain de manquer la deuxième manche de la Coupe de France DN1 à Vougy, il espère faire son retour au moins d’avril, pour Dijon-Auxonne-Dijon.