Guillaume Gauthier a joué son va-tout

Crédit photo Aurélien Midey

Crédit photo Aurélien Midey

Le compteur du CC Etupes en 2018 est enfin débloqué ! Sur ses routes d'entraînement, Guillaume Gauthier a été prophète en son pays, ce samedi. Le coureur de 23 ans s'est adjugé le Prix de Pelousey CIC Classic (Toutes catégories), disputé sur 126,1 kilomètres, en battant au sprint ses compagnons d'échappée Simon Combes (VC Unité Schwenheim) et Mathew Ross (AC Bisontine). Le Doubiste revient sur son succès auprès de DirectVelo.

DirectVelo : C'est en tant que local de l'épreuve que tu as gagné, aujourd'hui (samedi)...
Guillaume Gauthier : Je n'avais plus gagné depuis mon passage en 1ère catégorie, en 2013. Cela remonte donc à un petit bout de temps. J'habite à cinq kilomètres du départ de la course. Je pense qu'il n'y avait pas beaucoup d'autres coureurs qui habitaient aussi près (sourire). Rémi (Aubert) habite également pas très loin d'ici. On était les produits locaux, aujourd'hui (samedi). Ça fait très plaisir de lever les bras, surtout à domicile.

C'est également la première victoire du CC Etupes en 2018
Oui ! On n'avait pas encore gagné cette année. L'équipe a connu un début de saison en dents de scie. Parfois, on a réalisé des beaux week-ends, alors qu'on s'est un peu loupé d'autres semaines. Ça fait plaisir d'ouvrir le compteur du club. C'est une satisfaction, j'espère que ça va me permettre de rentrer dans ma saison et de courir plus à l'avant.

« ON SE DEVAIT DE FAIRE LA COURSE »

La course a été menée tambour battant aujourd'hui...

C'était assez difficile, ça n'a pas arrêté de relancer. À la fin, c'est Rémi (Aubert) et moi qui nous retrouvons devant, mais ça aurait très bien pu être n'importe quel autre coureur d'Etupes. Tout le monde a fait une course offensive. On a assumé le poids de la course puisqu'on était l'une des seules formation de DN1 présente au départ de l'épreuve. On se devait de faire la course. On a tenté d'user les adversaires.

Comment t'es-tu retrouvé à l'avant ?
On est sorti avec Rémi à deux tours et demi de l'arrivée. Il restait vingt kilomètres de course. C'est Rémi qui a attaqué, je suis revenu sur lui et les deux autres (Simon Combes et Mathew Ross NDLR) sont rentrés. On s'est tout de suite bien entendu. On ne s'est quasiment pas attaqué.

« ÇA ME DONNE DE LA CONFIANCE »

Quelle a été ta stratégie dans le final ?
Je savais que Mathew Ross était assez fort. C'est le genre d'arrivée que j'aime bien, mais en fin de course et sous les premières chaleurs, on ne sait jamais comment le corps va réagir. Jérôme Gannat m'a dit de ne plus passer à environ cinq kilomètres de l'arrivée. C'est Rémi Aubert qui assurait les relais avec les deux autres. Jérôme (Gannat) m'a dit de suivre Mathew Ross. J'ai un peu douté vu que je ne le connaissais pas très bien mais j'ai joué mon va-tout. J'ai utilisé ma petite pointe de vitesse à 100% pour le sprint en bosse.

Que t'inspire cette première victoire pour la suite ?
J'espère continuer à faire de belles courses. Maintenant que la première victoire est arrivée, j'espère en gagner d'autres. Ça me donne de la confiance. Demain (dimanche), je vais courir le Grand Prix de Saint-Lyé, on verra comment les jambes réagissent. Si elles sont bonnes, pourquoi ne pas essayer de récidiver. Maintenant que je ne suis plus à la recherche de ma première victoire, il faudra oser d'avantage. La chance sourit souvent aux audacieux. Il faut tenter.

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