ZLM Tour : Guillaume Millasseau sur son terrain
La dernière fois, Guillaume Millasseau était tout juste majeur. C'était en août 2015 et il faisait partie des trois Juniors appelés à représenter la France au Championnat d'Europe, disputé à Tartu (Estonie). "C'est une fierté de retrouver l'Equipe de France", confie-t-il à DirectVelo.
Le coureur du VC Rouen 76 fait partie des six sélectionnés pour le ZLM Tour, quatrième manche de la Coupe des Nations Espoirs qui aura lieu ce samedi. "J’espérais y retourner mais il faut le mériter, dit-il. Être sélectionné donne de la confiance et ajoute une bonne pression".
AU NIVEAU SUR LE TOUR DE NORMANDIE
Même s'il a gagné sa place en Equipe de France, le Francilien peine à être totalement satisfait de son début saison. "Je suis en forme, j'ai obtenu des résultats mais j'ai envie de faire mieux. J'ai les jambes mais parfois, je sors trop tôt ou trop tard. Je ne fais pas toujours les bons choix", regrette-t-il. Le 2e du Grand Prix de Saint-Hilaire du Harcouët l'explique par le fait de ne pas être encore à 100 % en confiance.
Bien que "surpris par [son] niveau", il n'arrive pas à être pleinement satisfait de son Tour de Normandie (2.2). "C'est la première fois que je disputais une course aussi dure. J'aurais pu faire mieux car j'étais bien physiquement. Mais j'ai montré quand même que j'avais le niveau", positive le coureur classé 26e du classement général.
LE ZLM, AVANT PARIS-ROUBAIX
Place donc au ZLM Tour. Aux Pays-Bas, il va trouver un type de course qui lui correspond parfaitement. "Je sais que c'est une course à bordures. Tout dépendra de la météo, mais là-bas, c'est exposé au vent, rappelle-t-il. Le ZLM, ça peut-être un terrain idéal pour moi".
Cette épreuve marquera la fin de son premier cycle de compétitions. "J'ai beaucoup couru", note-t-il. Un second cycle alléchant l'attend, avec en point d'orgue Paris-Roubaix Espoirs (1.2U). Une épreuve où il avait brillé l'an passé en prenant la 2e place derrière Nils Eekhoff. "Là, je pense au ZLM mais c'est sûr qu'ensuite je penserai beaucoup à Paris-Roubaix", reconnaît-il. Le Rouennais n'exclut d'ailleurs pas d'aller reconnaître en amont le terrain avec des coéquipiers. Afin d'être pourquoi pas, cette fois-ci, sur la plus haute marche du podium.