Anthony Maldonado : « Si j’ai une opportunité... »
Le Tour de Bretagne (2.2) est déjà bien lancé mais le plus dur arrive sûrement maintenant. Après quatre journées de course, tout ou presque reste à faire au classement général. “Je pense que la course va vraiment commencer à partir d’aujourd’hui (dimanche). Ce sera bien accidenté. Le circuit final a l’air dur sur cette 5e étape, mais il faudra voir comment ça va se courir aussi…”, considérait ce midi Anthony Maldonado auprès de DirectVelo. “Jusqu’à présent, c’est une course assez décantée : on ne peut pas trop savoir ce qu’il va se passer. La preuve, hier, on pensait avoir une journée tranquille puis on a fait 45 de moyenne !”, rigole le Provençal.
PRIS DANS UNE CHUTE MASSIVE
Jusqu’à présent, le sprinteur-puncheur de St Michel-Auber 93 n’a pas encore pu trouver de réelle ouverture. “Sur la première étape, ça n’allait pas trop mal. Les gars m’ont bien protégé et j’ai réussi à faire une placette. Pour la deuxième journée de course, l’arrivée ne me convenait pas trop par contre, avec cette arrivée en descente pour de gros gabarits. J’avais déjà dû faire deux-trois sprints avant même d’arriver aux 300 derniers mètres du coup, j’étais déjà bien entamé”, détaille-t-il. “Le lendemain, je n’étais pas super, je n’avais pas de bonnes sensations mais les gars ont fait un bon boulot, avec notamment Yoann (Paillot). Et enfin hier (samedi), c’était “bim-bam-boum” toute la journée et j’ai été pris dans la chute collective peu avant la mi-course. J’ai cassé mon vélo, je suis reparti dans les derniers et j’ai mis un bon bout de temps pour rentrer. Je suis rentré presque à l’entrée du circuit final puis je suis resté placé. Au sprint, je me suis fait enfermer avant le rond-point”.
MOINS BIEN QU’AUX ARDENNES
Désormais, il reste encore trois opportunités au coureur de 27 ans, 4e à Louisfert sur la première étape. “Si j’ai une opportunité de faire un truc aujourd’hui (dimanche), je le ferai, sinon il restera encore deux étapes. Je ne me sens pas aussi bien qu’au Circuit des Ardennes. C’est compliqué d’avoir les mêmes sensations avec cette météo : un jour il faut chaud, puis le lendemain il fait froid… Je préfère quand il fait chaud”, concède celui qui ne manque pas d’ambitions pour autant. “Je reste quand même toujours en bonne forme donc si j’arrive dans un petit groupe d’échappés ou dans un peloton amoindri, je pourrai toujours espérer tirer ma carte du jeu”.