Dylan Maldonado : « Je dois faire mes preuves »
Voilà un garçon qui, petit à petit, se fait une place au sein du peloton des Élites. Pour sa deuxième saison chez les Espoirs, mais sa première à ce niveau, Dylan Maldonado a pris, ce lundi, la 2e place du Grand Prix de Luneray, quatrième manche de la Coupe de France DN1 (voir classement). Un résultat très encourageant pour le sociétaire de l’AVC Aix-en-Provence, qui confirme une progression déjà entrevue ces dernières semaines. Le petit frère d’Anthony, professionnel chez St-Michel-Auber 93, revient sur sa journée auprès de DirectVelo.
DirectVelo : Tu commences à te faire une place dans la hiérarchie des sprinteurs !
Dylan Maldonado : Je suis très heureux. C’est un résultat satisfaisant. La course s’est bien passée. Nous avions deux cartes dans l’équipe en cas d’arrivée au sprint, avec Leonardo Bonifazio et moi-même. A cinq tours de la fin, un groupe est sorti et nous avions deux coureurs devant (Caramel et Moreno, NDLR)… On n’avait pas à rouler derrière, mais ça s'est bien fini par un sprint massif...
« JE N’AVAIS DISPUTÉ QUE DEUX SPRINTS MASSIFS »
Et ce sprint, alors ?
J’étais pas mal placé. Dans le dernier virage, je me suis retrouvé vers la cinquième position, dans la roue de Clément Orceau. Il a démarré à un peu moins de 200 mètres de l’arrivée et je suis resté dans sa roue jusqu’au bout. Je n’ai pas réussi à le déborder. De toute façon, dès qu’il a lancé, il m’a mis deux mètres et j’ai compris que ce serait difficile de passer. Mais j’ai quand même réussi à garder la deuxième place.
Avec ce podium sur une manche de Coupe de France DN1, tu confirmes que tu es en pleine progression !
Je n’avais disputé que deux sprints massifs jusqu’à présent cette saison. Le premier, c’était au Circuit des 4 Cantons et j’avais remporté le sprint du peloton pour la dixième place. Le deuxième, c’était sur une étape du Tour du Loir-et-Cher, en Classe 2, et j’avais terminé 3e. Et je fais donc 2e aujourd’hui (lundi)... Pour l’instant, on peut dire que je ne me suis pas loupé.
« PAS LA PUISSANCE D’UN CLÉMENT ORCEAU »
Que te manque-t-il encore pour aller en claquer une ?
Certainement encore un peu de forces. Je ne suis qu’Espoir 2 et c’est ma première véritable année en Elites. Je n’ai pas la puissance d’un Clément Orceau, mais si je continue de faire des efforts, ça va finir par arriver. Je ne suis plus très loin… En tout cas, ce résultat me donne envie. Je n’ai pas encore de victoire cette année et je dois faire mes preuves. Je commence à le faire et je vais essayer de continuer.
Qu’est-il prévu pour les prochaines semaines ?
Je n’ai pas ciblé le moindre objectif précis. Je suis jeune et je veux prendre les courses comme elles viennent. J’ai encore le temps. Je pense quand même à la SportBreizh : c’est une course qui me plait, mais c’est vraiment pour hommes forts…