Clément Orceau : « Il fallait finir en beauté »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Et de quatre pour Clément Orceau ! Ce samedi, le sprinteur du Vendée U s’est imposé à l’occasion de la 2e étape du Tour de Loire-Atlantique (voir classements). Il décroche ainsi un nouveau bouquet après ceux obtenus plus tôt dans la saison sur le Tour de Normandie (2.2), le Grand Prix de Luneray (CDF DN1) puis le Tour du Loiret (Elite Nationale). Le coureur de 22 ans est revenu sur ce nouveau succès auprès de DirectVelo, au pied du podium protocolaire.

DirectVelo : C’est ta troisième victoire en trois semaines…
Clément Orceau : Mon entraîneur et moi avions coché cette période de la saison. L’an dernier, c’était la période durant laquelle j’avais posé le moteur alors cette fois-ci, je voulais faire l’inverse. Je veux continuer de profiter de cette forme le plus longtemps possible. J’irai sur la SportBreizh avec de grosses ambitions également. L’équipe tourne bien. On s’entend super bien entre nous, c’est vraiment bien. On fera au mieux là-bas encore, même s’il y a un autre front en Italie sur le Giro.

« J’AI PRIS PEUR »

Comment as-tu négocié le sprint final ?
C’était un sprint très rapide. David Rivière m’a emmené jusqu’à 400 mètres de l’arrivée. J’ai loupé mon dernier virage. Menut et Maldonado m’ont doublé à cinquante mètres du virage et il y avait des bandes blanches. J’ai vu Menut glisser de la roue arrière sur la bande blanche et j’ai pris peur. J’ai mis un gros coup de frein et à la sortie du virage, je me suis retrouvé à cinq mètres des deux. J’ai fait un gros sprint pour remonter. Ca l’a fait et c’est parfait, après un gros travail de toute l’équipe tout au long de la journée. Il fallait finir en beauté. 

Tu bats encore une fois Dylan Maldonado !
Oui (rires) ! Je l’ai dit aux gars dans le final, lorsque j’ai vu que les coureurs de l’AVC Aix étaient dans nos roues. Ca sentait la revanche de la Coupe de France à Luneray. On en rigolait entre nous. C’était une arrivée un peu similaire, en faux-plat montant…

« IL NE FALLAIT PAS S’AFFOLER »

L’étape était courte mais très nerveuse !

On était à plus de 50 km/h de moyenne en début de course, et on termine à 46 de moyenne quand même… C’était très rapide. Il ne fallait pas s’affoler. J’étais un petit peu tendu car j’avais envie de gagner, mais les gars m’ont calmé et ils ont eu raison de le faire sur l’approche de l’arrivée.

Tu espères remettre le couvert ce dimanche lors de la 3e étape ?
En rigolant ce matin dans la chambre, j’avais dit : “On essaie de faire un bon chrono, on gagne l’après-midi et demain (dimanche) c’est le Jackpot !”. Bon, on a gagné cet après-midi. On va voir pour demain… Théo (Menant) va vite et il est capable de faire quelque chose. Même chose pour David (Rivière). On va voir mais en tout cas, on ne va pas rouler. On a déjà beaucoup roulé aujourd’hui (samedi) donc ce ne sera pas à nous de jouer cette fois-ci.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Clément ORCEAU