Le Tour du Beaujolais a permis à Jéremy Bellicaud de se rassurer sur sa condition. Le coureur de l'Océane Top 16 a pris la 8e place du général de l'épreuve remportée par Geoffrey Bouchard (voir classement). "Dès la 1ère étape, les plus costauds se sont retrouvés devant. Au final, ça s’est fait à la pédale et Geoffrey Bouchard était vraiment le plus fort, commente-t-il. Le lendemain matin, il ne s’est rien passé comme l’étape était toute plate. Puis l'après-midi il fallait filtrer les bons coups. J'ai essayé de calquer ma course sur Geoffrey Bouchard mais lorsqu’il est rentré sur l’échappée, moi j’ai coincé. Au final je prends quand même une 8e place satisfaisante car sur cette course on ne pouvait pas mentir".

Jéremy Bellicaud restait sur deux week-ends avec l'Equipe de France Espoirs, sur les manches de la Coupe de France, à Plumelec et Châteaulin, puis en Coupe des Nations, à la Course de la Paix. "C'était une très belle expérience même si j’étais dans le flou car je ne connaissais pas mon niveau face aux professionnels. Cela court différemment. Les courses ressemblent plus à une Coupe de France DN1. C'est plus cadenassé qu’au Tour du Beaujolais par exemple", explique à DirectVelo le 2e de la Ronde du Pays Basque.

MARQUER DES POINTS

Le coureur qui vient de fêter ses 20 ans semble parfaitement relancé après son séjour chez les Bleus. Il avait été en effet plutôt discret les semaines précédentes. "J'ai enchaîné pas mal de belles courses mais la forme n’était pas présente. Je ne l’explique pas mais je ne me suis pas attardé dessus car c’est un coup à se miner le moral. Il faut toujours essayer de rebondir et en ce moment je sens que la forme revient bien", indique-t-il.

Il participera ce week-end à la SportBreizh avec l’objectif "de marquer des points pour l’équipe" en Coupe de France DN1. Viendra ensuite le Tour du Pays Roannais avant une bonne coupure pour préparer la fin de la saison. Il espère comme beaucoup bien faire aux Championnats de France Espoirs. "Même si le circuit n’est pas assez difficile pour un grimpeur comme moi", regrette le 5e de l’Atria Charade Cycliste Tour.