Et si c’était pour ce mardi au Grand Prix Christian Fenioux ? "J’espère", sourit Camille Batista avant de participer à la 5e manche de la Coupe de France DN2. Souvent placé, le coureur du Guidon Chalettois court après un premier succès en 1ère catégorie. "Je suis régulier depuis le début de saison mais il manque un coup d’éclat, une victoire, estime-t-il. Comment l’expliquer ? C’est compliqué de répondre. Il faudrait un petit déclic qui me donnera de la confiance pour mieux manœuvrer dans le final d’une course. Physiquement, j'en suis capable mais parfois je tombe sur plus fort par exemple".

Le coureur de 22 ans tient la forme. Preuve en est sa 3e place sur la dernière étape de l’Estivale Bretonne (Elite Nationale). "A l’arrivée, j’étais content car je règle le peloton, ça permet de se mettre en confiance car je suis censé être un sprinteur, confie-t-il. Mais c’est rageant car les deux premiers, Fabien Schmidt et Alan Riou, sortent à la flamme rouge… Ça aurait pu se finir autrement mais avec des si, on gagnerait tous les week-ends. Ce résultat montre que j’étais encore bien après quatre jours de course. Le bilan est positif".

« IL PEUT SE PASSER PLEIN DE CHOSES »

Le 8e du Souvenir Louison-Bobet s’estime plus fort qu’en 2017. "Je ne pèse pas forcément sur les courses mais je subis moins. Je suis en tout cas capable de faire la course, assure-t-il. J’ai connu une bonne progression". Mais Camille Batista se veut prudent avant le GP Christian Fenioux. "On sait qu’en vélo, les semaines ne se ressemblent pas toujours", estime le 3e du Championnat Centre-Val de Loire.

L'ex-coureur du CG Orléans Loiret découvrira le circuit de Heugnes (Indre) ce mardi. "Nous n’avons pas reconnu le parcours. Mais je sais que c’est le type de parcours où il peut se passer plein de choses", pense-t-il. Le coureur de Chalette imagine une course de mouvements. "C’était le cas l’an dernier d’après ce qu’on m’a dit. Des gros groupes pourraient se détacher et des costauds vont s’isoler en tête dans la dernière partie de course. Il faudra courir devant".

Il se concentra ensuite sur le Championnat de France Espoirs. "Mais ça sera du bonus car le circuit a l’air difficile", glisse-t-il. Place en septembre à des rendez-vous comme la dernière manche de la Coupe de France, à Chasseneuil-sur-Bonnieure (Charente), et Paris-Chalette-Vierzon. "Je serai sur mes routes. J’espère bien figurer", prévient-il.