Max Stedman, le petit passe-partout britannique
Sans faire de bruit, Maximilian Stedman a sans doute été l’un des coureurs les plus réguliers du dernier Tour Alsace (2.2). D’abord présent dans la bonne échappée de la première étape en ligne, il a ensuite décroché deux Top 20 sur les étapes montagneuses à la Planche des Belles Filles puis au sommet de la Station du Lac Blanc. “Keith Lambert (le directeur sportif de la sélection britannique, NDLR) m’avait dit avant la première étape de tenter quelque chose. Je me suis retrouvé devant et je ne suis pas passé loin (3e). Ensuite, il a fallu s’accrocher les jours suivants”, explique-t-il auprès de DirectVelo.
« JE SUIS ENCORE JEUNE »
“C’était quand même une découverte pour moi. Je cours beaucoup en Grande-Bretagne et en Belgique et en fait, je n’ai pas beaucoup d’occasions de courir sur des profils aussi difficiles que ceux-là”, développe l’habituel sociétaire de la Canyon-Eisberg, tout de même à l’aise sur tous les profils. “J’aime l’idée de me considérer comme un coureur plutôt complet, capable de briller sur tous les types de terrains, malgré mon petit gabarit. J’ai connu la piste, en Grande-Bretagne, et j’ai découvert beaucoup de courses différentes en Belgique ou aux Pays-Bas”.
12e du Tour Alsace, celui qui vient de terminer ses études à l’Université d’Exeter et qui va désormais pouvoir se consacrer exclusivement au cyclisme rêve plus grand pour les mois à venir. “Bien sûr, j’espère passer au-dessus et je rêve de marcher sur toutes les courses : les Classiques, les Grands Tours… Mais je suis encore jeune et j’ai pas mal de choses à découvrir. J’ai déjà beaucoup appris sur ce Tour Alsace et j’espère découvrir encore des choses lors du Tour de Grande-Bretagne, qui sera un grand moment pour moi. Je suis très excité à l’idée de courir là-bas”.
« UN PLAISIR IMMENSE »
Régulier sur les épreuves britanniques, “Max” Stedman sait qu’il doit maintenant briller sur les épreuves d’un niveau plus élevé, à l’image du Tour Alsace. “J’ai déjà eu pas mal de bons résultats mais maintenant, j’aimerais passer un cap et marcher sur de plus grosses courses, avec un niveau encore supérieur. Il faut se frotter aux meilleurs espoirs mondiaux pour progresser à fond. C’était un plaisir immense de courir avec l’équipe de Grande-Bretagne en Alsace, et j’ai beaucoup aimé cette course. Il a fallu s’arracher mais j’espère revivre ce type d’expériences”.
S’il ne désespère pas de participer aux Mondiaux d’Innsbruck en fin de saison, le coureur de 22 ans est également tourné vers 2019, une saison durant laquelle il ne changera pas d’horizon. “Je vais continuer avec la Canyon, à moins que je fasse une fin de saison de folie et qu’une énorme proposition s’offre à moi”, plaisante-t-il. “Mais sinon, on s’est mis d’accord avec le staff et c’est une bonne chose de garder cette stabilité”.