Loïc Guillaume : « Le vélo ne me rendait plus heureux »
Loïc Guillaume ne sera plus cycliste en 2019. Le coureur de 21 ans a choisi de raccrocher le vélo en raison "d'une accumulation de choses". Le Francilien avait connu une saison 2017 compliquée chez Sojasun espoir-ACNC. "J'ai été blessé, j'ai eu des problèmes de santé, des maladies ainsi que des déceptions sportives, confie-t-il. Je n'ai pas été conservé et le staff me l'a dit très tard, début octobre".
Faute de trouver un club, il avait alors été proche de poser le vélo. "Mais j'ai contacté Christophe Gouyon et le Team Peltrax m'a tendu la main", rappelle-t-il. Après sa saison difficile chez Sojasun espoir-ACNC, il dit avoir changé sa vision du vélo "pour repartir de plus belle". Mais après un bon printemps (voir ici), le 7e des Boucles du Printemps (Coupe de France DN2) s'est blessé au genou en juin dernier. "A partir de là, je n’avais plus envie de faire de vélo. Cela ne me rendait plus heureux. J'étais devenu invivable avec mes parents et ma famille. J'ai à moitié fait un burn-out. Je suis parti en dépression... Cela a été une période compliquée pour moi". Malgré cela, arrêter le vélo n'a pas été une décision facile à prendre pour l'ancien Nogentais. "Le vélo était ma passion", dit-il.
« IL N'Y A PLUS PERSONNE... »
Que retiendra-t-il de ses années de cycliste ? "C'est un milieu très spécial", glisse-t-il. Loïc Guillaume dit avoir passé de "très belles années" en Juniors, à Argenteuil Val de Seine 95. "Je remercie Eric Blanchon, le président d’Argenteuil, et Frédéric Blanchon car il a toujours été là pour moi dans les bons comme dans les mauvais moments. Il a été mon entraîneur durant toutes ces années", rappelle le 8e de Kuurne-Bruxelles-Kuurne Juniors 2015.
En revanche, ses saisons chez les Elites ont été plus contrastées. "Le monde amateur est très compliqué. Si tu marches, tout le monde est derrière toi mais dès que tu as des soucis, il n'y a plus personne. Puis on ne peut gagner sa vie grâce à sa passion chez les Amateurs. C'est pour ça que j'ai décidé de rentrer dans la vie active car le vélo ne dure qu’un temps", conclut-il.