Line Burquier a failli « faire un malaise »

Crédit photo Christophe Dague - DirectVelo

Crédit photo Christophe Dague - DirectVelo

Elle était la tenante du titre et la grande favorite, et elle a su tenir son rang. Ce samedi, à Besançon (Doubs), Line Burquier a décroché un second titre de Championne de France Cadettes de cyclo-cross (voir classement). Déjà lauréate sur les manches de Coupe de France de Razès et de Flamanville cette saison, la sociétaire du Comité Auvergne-Rhône Alpes aura pratiquement réalisé la saison parfaite. Maillot bleu-blanc-rouge sur les épaules, elle est revenue sur ce nouveau sacre auprès de DirectVelo.

DirectVelo : Que représente ce nouveau titre pour toi ?
Lina Burquier : Ca me fait vraiment plaisir. J’avais vraiment envie de conserver ce titre que j’avais déjà eu l’année dernière. En plus, j’étais à domicile aujourd’hui, puisque je suis à l’école à Besançon. Tous mes entraîneurs et mes collègues de classe étaient là pour me soutenir.

« J’AI EU LA TÊTE QUI TOURNAIT, MES MAINS TREMBLAIENT... »

C’était la course parfaite ?
Non, pas du tout. En début de course, je n’ai pas été surprise de me retrouver devant avec Olivia (Onesti) car c’était souvent comme ça cette année. Mais dans le dernier tour, alors que je m’étais isolée en tête, ça n’allait plus du tout. J’ai cru que j’allais faire un malaise. Je n’ai pas mangé comme d’habitude et d’un coup, j’ai eu la tête qui tournait. Mes mains tremblaient...

Tu es passée de 40" à 15” d’avance…
Je n’avais pas vu que ça revenait et je ne prenais pas vraiment le temps de me retourner. Je voyais tout noir… Je croyais vraiment que j’allais faire un malaise, encore une fois. Je ne me rendais plus trop compte de la situation. Cela ne m’était jamais arrivé.

« JE VAIS PRENDRE LE TEMPS DE RÉFLÉCHIR »

Ca t’a fait peur ?
Je n’étais pas très confiante mais je savais que j’avais encore de l’avance, alors il fallait que je gère au mieux mon effort pour ne pas tomber dans les pommes (sourires).

Te projettes-tu déjà vers la saison prochaine ?
Pas vraiment. Je ne sais même pas si je continuerai le cross. Les manches de Coupe de France sont souvent très loin de chez moi et ça me fait dix à treize heures de route. C’est beaucoup de fatigue alors que ce n’est pas ma discipline principale. Je vais prendre le temps de réfléchir avec mes parents et mon entraîneur. Pour l’instant, je vais me concentrer sur la saison 2019 de VTT. Quant à la route, ce sera en option.

 

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