Yann Plusquellec prend ses marques chez les Élites. Ce dimanche, le Breton a même fait la course à l’occasion de Manche-Atlantique, sortant en contre derrière la paire Bleier-Rondeau dans le final. “C’était évidemment ma première participation à cette course et j’avais envie de bien y figurer. J’étais malade le week-end précédent pour la Route bretonne, et je voulais me rattraper en étant à l’avant”, explique l’Espoir 1ère année auprès de DirectVelo. Alors qu’il a tâché de rester placé tout au long de la course, malgré les bordures, celui qui passera son Bac, dans trois mois, à Brest, a donc réussi à prendre un coup d’avance avant le circuit final. “Je savais que ça allait être dur dans Cadoudal, donc ça ne pouvait être que bénéfique de prendre du champ avant la bosse”.

Un peu juste dans les derniers kilomètres, le Finistérien a fini par craquer. Mais l’essentiel était ailleurs : il s’est fait plaisir et s’est rassuré quant à ses possibilité chez les Élites. “Je m’étais préparé à ça, même si je suis quand même surpris par la vitesse à laquelle ça roule. La différence de niveau avec les Juniors est énorme !”. Surtout, Yann Plusquellec se dit heureux de découvrir la notion de course d’équipe. “Ca change tout”.

Heureux au VC Pays de Loudéac, où il promet que “tout le monde s’entend bien”, le garçon est ambitieux, mais n’oublie pas ses études. “Je dois avoir mon BAC et il faut que je fasse attention à ne pas faire n’importe quoi. J’aurai encore le temps de me consacrer au vélo plus tard”. A la rentrée prochaine, il envisage de continuer ses études en STAPS, ou en Fac de géographie. Avec une préférence pour la première option. En attendant, le coureur originaire de Morlaix - qui évoluait d’ailleurs à l’UC Morlaix chez les Juniors - compte bien continuer d’engranger de l’expérience sur la Bobet, le Circuit du Morbihan, la Flèche d’Armor et la Flèche de Locminé, dans les prochaines semaines. “Mais sans pression”, insiste-t-il.