Gauthier Navarro : « Terminer toutes les courses »
Gauthier Navarro continue son petit bonhomme de chemin. Sur le Tour de Bretagne (2.2), le sociétaire d’Interpro Cycling Academy a eu l’occasion d’emmagasiner de l’expérience, tout au long des sept jours de course. 68e du classement général final, l’objectif est rempli pour lui. "Je ne me mettais aucune pression particulière pour cette course. J’étais là pour apprendre et progresser. En fait, cette année, l’objectif est de terminer toutes les courses auxquelles je participe", déclare-t-il à DirectVelo.
Pour sa première saison en Continental, l’Espoir 1 découvre le haut niveau. Sur ce Tour de Bretagne, kilomètre après kilomètre, il a pu apprendre au contact des meilleurs. Pour lui, les schémas de course ont été totalement différents avec ce qu’il a connu en 2018. "Chez les Juniors, ce sont des courses mouvementées où une échappée peut partir n’importe quand. Sur le Tour de Bretagne, ça roule très fort pour prendre place dans l’échappée. Il faut être super costaud pour y aller. Après, dans le peloton, ça se calme puis ça remet un coup de vis sur la fin. Il faut avoir la distance pour être bien", analyse-t-il.
« BIEN POUR LA SUITE »
En ce début de saison, Gauthier Navarro reconnaît avoir besoin d’un temps d’adaptation. Pour lui, les courses auxquelles il a participé ne se sont pas apparentées à des promenades de santé. Mais il estime que ses efforts seront bientôt récompensés. "Je voulais vraiment pour ma première année chez les Espoirs progresser au maximum avec des courses comme le Tour du Rwanda ou le Challenge de Majorque. C’est difficile parfois, mais il faut passer par des moments difficiles pour progresser". Le dernier moment difficile en date ? "Au Tour du Rwanda, j’avais bien entamé les premières étapes. Par contre, l’étape de 220 kilomètres a été fatale pour moi. J’ai eu du mal à récupérer. Du coup, je suis arrivé hors délais lors de la quatrième étape. Je n’ai pas que des bons souvenirs sur ce début de saison, mais ce sera bien pour la suite".
En 2019, Gauthier Navarro confie connaître des hauts et des bas. "Parfois, quand ça va mal, on se pose des questions dans la tête et on se demande ce que l’on fait là. Mais d’autres jours, on sait pourquoi on fait ce sport". S’il explique être là avant tout pour se former, l’ancien vainqueur d’étape sur le Tour de Gironde (2.1J) espère toutefois parvenir à décrocher des accessits dès qu’il le pourra. "J’ai fait 26e sur une étape au Rwanda et 25e sur une étape du Tour de Bretagne. Aller chercher plus haut ne pourrait pas faire de mal", glisse-t-il. Et en dehors de l’aspect purement sportif, il espère également que cette expérience à Interpro Cycling Academy sera enrichissante d'un point de vue culturel. "On découvre d’autres pays et d’autres cultures. Quand est jeune, c’est bien de voyager", conclut-il.