Harrison Bailey, la bonne pioche de l'AC Bisontine

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Auteur de nombreux Top 10 depuis le début de la saison, Harrison Bailey est l'homme en forme de ce début de saison à l'AC Bisontine. "Je suis assez content. J'ai terminé à six reprises dans le Top 10 de courses. C'est un peu frustrant car je suis si proche du podium ou de la victoire. Avec un peu de chance, je pourrai bientôt convertir ces Top 10 par des podiums ou des victoires", déclare-t-il au micro de DirectVelo. "J'aime sprinter et les courtes montées de cinq à dix minutes. Je souffre dans les montées de 30 ou 40 minutes, c'est un peu dur pour moi. Je ne suis pas bon en contre-la-montre", indique celui qui a malgré tout fini 4e du Chrono 47 avec son équipe ce mercredi.

« JE ME SUIS ENTRAÎNÉ DOUCEMENT EN AUSTRALIE »

L'Australien avait déjà terminé 9e de la première manche de la Coupe de France, les Boucles Cyclistes du Sud Avesnois. "J'ai commis quelques erreurs, j'ai perdu de nombreuses positions dans les 300-400 derniers mètres", regrette-t-il. Arrivé le 1er mars en France, Harrison Bailey s'est classé 2e de Melbourne-Warrnambool à la mi-février derrière Nicholas White, le champion d'Australie Espoirs. "Je me suis entraîné doucement cet hiver en Australie car je savais que j'allais avoir une grosse saison en France. Je ne savais donc pas trop où j'en étais, ce fut une bonne surprise", avoue celui qui a disputé précédemment le Championnat d'Australie Elite et la New Zealand Cycle Classic où il a surtout aidé ses coéquipiers. "C'était une course d'entraînement en préparation pour la saison", admet le résident des quartiers nord de Sydney.

PHILIP LAVERY, SON CONTACT EN EUROPE

L'an passé, le sociétaire de l'AC Bisontine avait disputé sa première saison en Europe en Belgique au sein de l'équipe Baguet - MIBA Poorten - Indulek où a évolué un certain Philip Lavery, tout comme à l'AC Bisontine. "C'est un bon ami. Il m'a beaucoup aidé à trouver une équipe l'an passé en Belgique. Et c'est lui qui m'a mis en contact avec Pascal Orlandi, le président de l'AC Bisontine. Sans lui, ça n'aurait pas été possible", explique-t-il. "C'était une bonne expérience pour moi de courir en Belgique. Ce n'était pas ma meilleure saison, mais je pense que c'était important pour cette année. J'ai eu beaucoup de malchance, j'ai chuté à trois ou quatre reprises sur des courses importantes. Je suis aussi tombé malade à certains moments. Je pense que j'ai beaucoup appris notamment au niveau du placement dans le peloton. Si je n'avais pas couru l'an passé en Belgique, je n'aurais probablement pas obtenu ces résultats cette saison", reconnaît-il.

« LES BOUCLES NATIONALES DU PRINTEMPS SERONT IMPORTANTES »

Harrison Bailey s'est également familiarisé avec le style de course en Europe. "Il y a de grandes différences, les courses en Belgique et en France sont bien plus agressives qu'en Australie et les routes sont bien plus petites. Là-bas, tu roules sur des routes rectilignes pendant 30 ou 40 kilomètres, alors qu'ici ça tourne tout le temps. Et les coureurs sont meilleurs dans l'ensemble", détaille-t-il. Actuellement 4e de la Coupe de France DN2 avec l'AC Bisontine, l'Australien de 23 ans espère que son club restera dans les cinq premiers "La prochaine manche, les Boucles Nationales du Printemps, sera très importante", lance-t-il. "Mon but général est de continuer à progresser et de gagner une course ou au moins terminer sur un podium", termine-t-il.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Harrison BAILEY