Sorti dans le final avec trois autres concurrents, Axel Mariault a joué la gagne, ce lundi, à l’occasion de la 2e étape de l’Essor breton. Sur les routes morbihannaises, le sociétaire de l’UC Nantes Atlantique a finalement dû s’incliner au sprint face à David Menut, lauréat de l’étape (voir classements). De retour à un bon niveau après avoir été très affaibli par des carences en fer (lire ici), Axel Mariault fait le point pour DirectVelo.

DirectVelo : Te voilà de retour parmi les meilleurs !
Axel Mariault : Je savais que ça allait être compliqué au sprint. Sur le circuit final, je suis sorti seul puis j’ai été repris par trois autres coureurs. Une fois à quatre devant, je n’ai pas eu l’impression que l’un de nous était au-dessus du lot. On s’est très bien entendu. Si quelqu’un avait vraiment été plus fort que les autres, il aurait eu la possibilité de sortir et de creuser l’écart, sur un circuit comme celui-ci. Mais ça n’a pas été le cas. Dans les virages, je prenais des trous. Je virais beaucoup moins bien que les autres. J’ai chuté plusieurs fois ces dernières semaines, même si ce n’était que de petites glissades, mais du coup, je suis prudent.

« JE VAIS POUVOIR FAIRE DU VÉLO À 100% »

David Menut était le grand favori en cas d’arrivée au sprint à quatre, et il ne s’est pas loupé... 
Dans ce sprint, je me suis enfermé tout seul… C’est comme ça. David (Menut) va vite au sprint mais je n’ai pas pris dix vélos d’écart non plus. En gérant un peu mieux ma dernière ligne droite, ça aurait peut-être pu le faire. On verra bien ce que ça va donner pour le général maintenant. Le chrono sera important, mais je ne suis pas un spécialiste du contre-la-montre, même si je m’y débrouillais bien chez les Juniors.

Cette belle performance signifie-t-elle que tes problèmes de santé sont désormais derrière toi ?
J’ai eu un gros coup de mou en mars-avril, avec cette carence en fer. Mes études de droit m’ont également pris beaucoup de jus et de temps. J’ai terminé mon année et ma licence récemment, donc maintenant, je vais pouvoir faire du vélo à 100%. Pendant mes études, je me couchais très tard et me levais très tôt. Forcément, ça fatigue. J’espère donc avoir une marge de progression, maintenant que je ne vais faire que du vélo. 

« JE PENSE MONTER EN PUISSANCE »

Finalement, tu vis un début de saison particulièrement riche en émotions...
Je suis très content d’avoir pu rejoindre Nantes. Les gars me font confiance. Tout le monde joue son rôle. On a une très bonne équipe et je pense que l’on n’a pas fini de gagner des courses. Avec mon entraîneur Anthony Ravard, on s’est dit qu’il y avait moyen de faire de belles choses. Encore une fois, je pense monter en puissance. Il n’y a pas de raison que ça ne continue pas dans le bon sens 

Tu pourras bientôt tester tes qualités en montagne !
Je suis en pleine préparation de la Ronde de l’Isard, en effet. Je pense avant tout être un puncheur, mais ce sera intéressant de voir ce que je peux faire là-bas.