Lars Boven s'adapte à tous les terrains. Après avoir terminé 3e sur les pavés de Paris-Roubaix Juniors, le Néerlandais a fini 2e ce samedi de la Classique des Alpes Juniors à la montagne (voir classement). "Je ne sais pas quel terrain j'aime le plus. J'aime vraiment Paris-Roubaix et les pavés car je fais du cyclo-cross. J'ai disputé quelques courses en montagne l'an passé. Je ne pouvais pas vraiment suivre les meilleurs, mais maintenant je peux. Je suis donc satisfait", déclare-t-il au micro de DirectVelo.

« VALENTIN PARET-PEINTRE ALLAIT TROP VITE »

Le sociétaire d'Iko-Beobank sur cette course se sentait plutôt bien dès le début. "Mais je restais à l'arrière pour garder un peu d'énergie", rappelle-t-il. Le Néerlandais s'est ensuite découvert dans le 3e GPM de la journée, le col de la Crusille. En compagnie de trois autres coureurs, Lars Boven est revenu sur les sept échappés au pied du Mont du Chat, le juge de paix de l'épreuve. Dès la jonction opérée, il a roulé à l'avant. "J'ai vu que le peloton roulait fort à l'arrière, donc j'ai commencé à imprimer mon propre rythme. Après quelques minutes, je me suis retrouvé tout seul", indique-t-il. A deux kilomètres du sommet, le futur vainqueur, Valentin Paret-Peintre l'a rejoint. "J'ai essayé de rester dans sa roue, mais il allait trop vite", avoue-t-il. Puis c'est au tour de son coéquipier du jour, le Colombien Jhon Jairo Alonso Ciprian, de revenir sur lui. "Il allait aussi trop vite, donc je suis passé 3e au sommet."

« JE ME SENTAIS VIDÉ »

Le fils de l'ancien professionnel Jan Boven est ensuite repassé en deuxième position suite à la chute de Jhon Jairo Alonso Ciprian. "Dans la descente, je n'étais pas bien concentré au début, donc j'ai raté quelques virages, mais sans chuter. Ensuite, j'ai essayé de mieux me concentrer", reconnaît-il. Le Néerlandais rêvait de la première place mais a été ramené à la raison dès les premières pentes de la dernière ascension de la journée, le col du Banchet. "Je me sentais vidé. J'ai juste résisté pour donner le meilleur de moi-même et garder ma deuxième place. J'ai réussi à le faire, donc je suis plutôt content", admet-il. Le coureur de 17 ans n'avait pas plus coché que ça la Classique des Alpes sur son calendrier. "Ce n'était pas vraiment un gros objectif. J'essaie de courir chaque course du mieux que je peux. Le week-end dernier, j'étais au Tour du Pays de Vaud, je me sentais vraiment bien. Je savais que j'étais en bonne forme. Mais je ne savais pas si j'allais bien récupérer, ça a été finalement", conclut celui qui va retourner courir aux Pays-Bas dans les prochaines semaines.