Clément Lalba : « C'est une course de fou »
Clément Lalba est dans le coup en ce début de Tour de l'Avenir. Le coureur de la Nouvelle-Aquitaine a pris, samedi, la 23e place de l'étape de Mauriac à 28'' d'un groupe de 21 costauds qui s'est joué la victoire. De bon augure pour la 10e de la Ronde de l'Isard (2.2U) qui fait le point pour DirectVelo.
DirectVelo : Ton Tour de l'Avenir a bien commencé !
Clément Lalba : Samedi, c'était le premier test. Il y avait une bosse finale, avec une arrivée très difficile. Le but était de tenir le maximum avec les meilleurs. J'ai presque réussi à le faire et à tenir le groupe de vingt coureurs qui se joue la victoire. Je ne bascule pas avec eux, mais j'arrive juste derrière. Le principal est quand même là.
Quel est ton objectif sur ce Tour de l'Avenir ?
Je prends la course jour après jour. Au général, on a perdu du temps lors du chrono par équipes. Pourquoi ne pas viser une petite place au classement général, mais il faut voir comment ça se déroule. Un Top 20 serait très bien, un Top 15 encore mieux. Mais je ne sais pas trop... Je vais faire les étapes à fond tous les jours.
« SUPER IMPORTANT DE BIEN RÉCUPERER »
As-tu un statut particulier dans l'équipe ?
Tout le monde a sa carte. Mon rôle va être de m'économiser au maximum et de rester avec les meilleurs jusqu'au bout. Je ne dirai pas que j'ai un rôle de leader mais je suis protégé quand même.
Comme juges-tu le niveau ?
Il est super élevé. Ça roule très fort. C'est un peu le rouleau-compresseur. Je l'attendais comme ça, je ne suis pas surpris. J'avais couru à la Ronde de l'Isard avec certains coureurs présents ici quand même. Il y a des coureurs qui viennent de plus loin là, comme les Colombiens. Avec mon directeur sportif, on s'est bien renseigné sur les résultats de tout le monde. Je commence un peu à connaître les coureurs qui marchent bien.
Fais-tu plus attention à la récupération que d'habitude ?
C'est une course de dix jours, je n'ai jamais disputé une épreuve aussi longue. Il faut dormir, récupérer et ne pas trop s'éparpiller. Il faut profiter un peu en même temps car c'est un bel événement. C'est super important de bien récupérer.
« JE ME SUIS BIEN PRÉPARÉ »
Savoures-tu le fait d'être là ?
C'est une course de fou, une grosse course. Le départ n'était pas loin de chez moi ce vendredi. Je suis de Sarlat-la-Canéda (Dordogne). Il y avait la famille sur la course. Ça fait plaisir. C'est différent d'habitude. On parle du Tour de France, mais aussi un peu du Tour de l'Avenir. Même les gens qui ne connaissent pas le vélo font un peu le lien. Je me suis bien préparé. J'ai fait un gros stage de dix jours à la montagne il y a trois semaines dans les Pyrénées. J'ai eu un peu plus de mal à récupérer ensuite. Ça commence à bien revenir. J'espère que ça va être bien pour les quatre derniers jours.
Connais-tu les Alpes ?
Je ne suis jamais allé dans les Alpes, je ne connais pas du tout. Je me suis préparé pour la montagne, j'espère que ça va aller. Les montées seront très difficiles là-bas.