Les cinq poursuiteuses françaises (voir la sélection) vont jouer leur qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo au Championnat du Monde de Berlin à partir de mercredi.

POURSUITEUSES POLYVALENTES

Valentine Fortin a rejoint le groupe depuis sa première année Espoirs, pour la Coupe du Monde 2017-2018. Depuis, elle a accompagné les progrès de l'équipe de France qui a fait progresser le record de France de huit secondes en deux ans. "Nous avons progressé techniquement et physiquement. Nous avons une nouvelle technique de relais avec des relais plus longs", explique la sociétaire du Team Femmes du Genevois à DirectVelo.

Autre qualité mise en avant par la pistarde de 20 ans, la polyvalence des poursuiteuses. "Chacune de nous peut remplir tous les rôles, c'est un avantage. Si une de nous est moins bien, elle peut être remplacée par n'importe laquelle d'entre nous", souligne-t-elle. "On a trouvé un équilibre à cinq", souligne Clara Copponi, autre membre du groupe, "la Capitaine !", glisse Marie Le Net.

« UNE GROSSE RESPONSABILITÉ »

Du côté de la polyvalence, Valentine Fortin est bien placée. Elle a joué à saute-mouton dans la chenille tricolore. "Au début de l'hiver, j'étais en 3, ensuite je suis passée 2e et là, je suis au démarrage. J'ai fait un essai à Brisbane en qualification, plutôt concluant. On a continué à travailler ce poste au stage d'Anadia puis à la manche de Coupe du Monde de Milton", indique-t-elle. Elle a ainsi permuté avec Clara Copponi qui est repassée en numéro 2.

La Toulousaine est donc propulsée au rôle de la fusée Ariane du quatuor tricolore. "J'aime bien ce poste, j'ai une grosse responsabilité, si l'équipe est mal lancée, toute l'équipe est pénalisée". Son second relai, après ce premier effort violent, est aussi important. "Mon objectif est alors de garder l'allure. Si je suis capable de faire deux tours, je fais deux tours. Les entraîneurs me demandent de faire un bon deuxième relais et de retomber dans les roues pour soulager l'équipe et qu'une des filles derrière fasse un bon relai sacrifice et qu'on n'ait plus qu'à conclure". A Berlin, elle espère avec ses camarades conclure par un billet pour le Japon.