Après avoir connu de belles heures dans les sous-bois, Thomas Bonnet avait décidé de se concentrer sur la route pour 2020. Malgré la période actuelle, le projet "tient toujours", confirme-t-il. Le confinement n’aura pas eu raison des ambitions du coureur du Vendée U. "Je trouvais le temps long, surtout sans savoir ce qu'il en serait pour la suite de la saison. C’était compliqué à gérer, notamment pour garder le moral à l’entraînement". Les mois sans courses ne changent pas non plus les projets futurs de l’Espoir 4. "J’ai toujours l’idée de passer pro", répète-t-il.

L’ancien vainqueur d’une manche de Coupe du Monde de cyclo-cross chez les Juniors, à Heusden-Zolder, a retrouvé l’asphalte depuis le déconfinement. "Je fais plutôt du long, avec une reprise de foncier. Avant d’attaquer les intensités petit à petit, pour être compétitif fin août", détaille Thomas Bonnet. Ce dernier profite de ses sorties autour de Châtellerault, pour être "à 100% sur la route en 2020". Et préparer des objectifs qui se dessinent tout doucement avec les révélations des différents calendriers.

IMPASSE SUR LE CROSS

Puisque "la fin de saison est à peu près fixée", Thomas Bonnet a pu revoir ses objectifs. Outre le coup d’envoi de la Coupe de France N1 à Montbéliard et les Championnats de France, le coureur de 21 ans avait coché les Classiques avant leur annulation. "Ce sont des courses que je n’avais jamais faites, regrette-t-il. Comme Paris-Roubaix ou Liège-Bastogne-Liège". Mais le Poitevin s’est rabattu sur la Ronde de l’Isard pour se mesurer aux internationaux. "J’aimerais gagner une étape, même si c’est plus pour les grimpeurs. Je vais me préparer comme il faut, car il va falloir gagner des courses pour passer au niveau du dessus", assure-t-il pour DirectVelo. 

Pour arriver à ses fins, le spécialiste de cyclo-cross n’ira pas dans les sous-bois cet hiver. "La saison sur route sera déjà courte et finira tard, alors le cross va être encore plus court et plus tard", se projette-t-il. Thomas Bonnet préfère ainsi "bien souffler" à l’intersaison, et "partir sur du travail et une bonne préparation pour la route l’année prochaine". Habitué à passer l’hiver dans la boue, le Châtelleraudais profitera pour la première fois d’un vrai programme de routier. Afin de réaliser, peut-être, une saison complète sur route en 2021.