Maéva Paret-Peintre pense à court terme

Crédit photo Olivia Nieto

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Maéva Paret-Peintre a été stoppée dans son élan. Le sociétaire de la DN Auvergne-Rhône-Alpes avait bien débuté l’année terminant 9e et 8e des deux premières étapes du Tour de Dubaï (2.2). “C'était sympa, se remémore-t-elle pour DirectVelo. J'aime bien le début de saison. Les courses me correspondent. J'avais donc fait en sorte d'arriver en forme à Dubaï. On ne savait pas le niveau qu'il y aurait. Avec le recul, je me dis que j’aurais pu faire mieux”.

DES JOURNÉES BIEN REMPLIES

La Haute-Savoyarde de bientôt 21 ans était, pense-t-elle, partie pour “faire un bon début de saison” mais le coronavirus en a voulu autrement. Il l’a également contrainte de quitter l'hôpital de Mauriac (Cantal) où elle avait débuté un stage en diététique début mars. Rentrée à Annemasse, elle a profité du confinement pour enchaîner des exercices de renforcement musculaire en compagnie de son frère Valentin (Chambéry CF). “A deux, ça nous a permis de passer le temps plus vite”, apprécie-t-elle.

Le 25 mai, elle a retrouvé l’Auvergne pour terminer son stage. “Les journées étaient bien remplies jusqu’au 14 juin, surtout que j’avais des choses à faire dans le cadre de mon BTS, rapporte-t-elle. Ce n'est pas toujours facile d’aller rouler mais on trouve des créneaux pour le faire”. Elle pourrait remettre un dossard le 9 août prochain à l’occasion du Chrono 47, manche de la Coupe de France. “En fait concernant mes objectifs, il n’y a pas de grands changements car ma première partie de saison devait se terminer fin avril. La Coupe de France de Loudun, prévue en juin, a été également reportée. C’est une bonne nouvelle pour moi”. Un soulagement pour celle qui a besoin d’objectifs pour avancer.

« JE FAIS DU VÉLO POUR LE PLAISIR »

Le Championnat de France sur piste, décalé en décembre, en sera un. “J’ai toujours aimé la piste. Nous avons la chance d’avoir Marion (Borras) dans l’équipe. Ça serait sympa de faire l’américaine avec elle”, indique la Championne de France de poursuite par équipes 2019. Et la suite ? Difficile pour la sociétaire du VC Annemasse de se projeter. “Je ne me vois pas à long terme sur le vélo en compétition. Je ne suis pas intéressée par rejoindre une équipe UCI. Je sais que j’aurai du mal à y gagner ma vie. Je fais du vélo pour le plaisir. C'est une passion”.

Sa priorité va aux études. Elle envisage de les poursuivre l’an prochain pour se spécialiser “dans la nutrition du sportif et pourquoi pas la nutrition gériatrique”. Maéva Paret-Peintre travaille actuellement sur une étude - qui devait apparaître dans mon mémoire - en collaboration avec la Van Rysel “sur l'influence de la gestion du poids pour la performance sportive chez le cycliste”. Une étude aussi bien précieuse pour l’étudiante que l'athlète.

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