Lucas Avadanian est candidat à une place au Tour de l'Avenir avec le comité Auvergne-Rhône-Alpes. Le sociétaire du VC Villefranche Beaujolais a escaladé la semaine dernière, avec les autres présélectionnés, des cols des deux dernières étapes. "C'était dur mais c'était sympa de se remettre dans le rythme de course surtout à cette période, déclare-t-il à DirectVelo. Il s'agissait de montées sèches, on s'est confronté. C'était du beau vélo en montagne avec de supers paysages".

Sur le papier, ce Tour de l'Avenir n'est pas celui qui colle le mieux à ses qualités. Mais depuis le déconfinement, le puncheur belfortain s'est préparé dans les cols vosgiens. "Je me suis dit que j'allais encore plus accentuer là-dessus. Au début, je ne pensais pas forcément à la sélection, puis on en m'en a parlé et c'est devenu un cercle vertueux". Il a senti ses progrès dans les ascensions. "Il y a quelques mois, je n'aurais jamais grimpé comme ça. En plus, j'ai du temps car j'ai fini ma prépa d'école d'ingénieur à Nancy. On sent la différence", reconnaît celui qui rentrera en école d'ingénieur à Grenoble mi-septembre.

« JE SENS QUE J'AI UNE MARGE DE PROGRESSION INTÉRESSANTE EN MONTAGNE »

L'Espoir 3 s'est également rendu de son côté quelques jours dans les Alpes Suisses, en Valais. Il a aussi effectué un stage de trois jours dans le Vercors avec son club. "Ces deux journées de tests avec le comité Auvergne-Rhône-Alpes finalisaient un bon bloc de travail. Je sens que j'ai une marge de progression intéressante en montagne". De quoi entrevoir une possible sélection sur le Tour de l'Avenir. "Ce serait une expérience énorme. C'est la plus grosse course Espoirs et elle aura encore plus de valeur cette année avec ce calendrier raccourci".

Fin août, le coureur de 21 ans aura un autre gros objectif avec le Tour du Pays de Montbéliard Agglomération où il sera à domicile. "Sur le papier, c'est vraiment davantage mon terrain. C'est plus puncheur que grimpeur. Ce sont des bosses qui reviennent assez souvent mais qui ne sont pas très longues". Cette course sera également importante pour son club du VC Villefranche Beaujolais qui partira à la défense de son titre sur le Coupe de France N1. "On sent que c'est dans leur ADN. En plus, cette année, ça va être très concentré. Il y a moins de manches. Il n'y aura pas le droit à l'erreur, il faudra tout de suite être dedans. Mais on a une équipe taillée pour". Il lorgne également sur le Championnat de France Espoirs qui aura lieu dans sa région à Gray (Haute-Saône) fin octobre. "Ça me plaît beaucoup".