Lars Van den Berg va « voir de tout »
Il y a un an, en février 2020, Lars Van den Berg surprenait tout le monde en allant décrocher une belle 3e place au sommet du Mont Faron, lors du Tour des Alpes-Maritimes et du Var. Le tout alors qu’il venait tout juste d’intégrer la Continentale de la Groupama-FDJ et qu’il disputait sa première épreuve avec la maison mère, pour un test grandeur nature plus que réussi. “Je me souviens de ce bon moment”, sourit-il aujourd’hui. “Malheureusement, par la suite, avec tout ce qu’il s’est passé, j’ai dû me contenter de peu de courses, comme tous les autres coureurs du peloton. J’ai quand même pu aller au Tour de Wallonie avec les "grands" et là aussi, ça s’était très bien passé. Jusque-là, à chaque fois que j’ai couru avec l’équipe première, ça allait, alors j’espère que j’arriverai à faire aussi bien cette année, si ce n’est encore mieux”.
Car un an plus tard, c’est donc désormais dans la peau d’un membre de la WorldTeam que le Néerlandais fait une nouvelle fois sa rentrée en France. Après avoir participé au Grand Prix La Marseillaise, il dispute actuellement l’Etoile de Bessèges. Le début d’une série de courses lors desquelles lui et son staff vont chercher des réponses à leurs différentes questions. “L’idée principale, cette année, sera avant tout de vraiment découvrir quel type de coureur je suis, et quel coureur je pourrais potentiellement devenir à l’avenir. C’est aussi le plan de l’équipe et c’est pour ça que je vais être aligné sur tous les types d’épreuves durant la saison”, explique-t-il pour DirectVelo en terres gardoises. “Des courses par étapes d’une semaine, relativement plates, comme ici à Bessèges, des courses d’un jour pour puncheurs, des courses plus montagneuses… Je vais voir de tout”.
De tout, et à différents niveaux de compétition. Ainsi, il promet prochainement “enchaîner les épreuves de Classe 1 comme les courses WorldTour puisque je vais par exemple disputer l’UAE Tour à la fin du mois. Je n’ai pas vraiment de courses précises en tête, en objectif. Je serai avant tout là pour travailler pour le collectif, de toute façon. Mais j’aurai aussi, sûrement, des opportunités de jouer ma carte sur quelques courses”. Et non sans ambitions, lui qui n’a encore que 22 ans. “C’est dans ces moments-là que je devrai prouver, et me prouver d’abord à moi-même, ce dont je suis capable”.