AVC Aix : L’Espagne pour préparer le GP de Saint-Etienne Loire

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Ces deux derniers week-ends, une partie des coureurs de l’AVC Aix-en-Provence s’est rendue en Espagne, et plus précisément en Catalogne, histoire d’accumuler les jours de course sans se contraindre à de trop longs déplacements à l’autre bout de l’Hexagone. “On peut courir, alors on en profite. C’est bien, ça permet d’avoir un bon calendrier et d’enchaîner”, se réjouit Gabriel Roger, qui a déjà décroché deux Top 5 de l’autre côté des Pyrénées depuis le début de saison. “Forcément, ça fait plaisir de courir en Espagne car il n’y a pas beaucoup de possibilités d’enchaîner en ce moment. En région PACA, c’est compliqué de trouver des courses. Il n’y a déjà pas grand-chose en temps normal alors avec la covid, c’est pire”, rappelle Quentin Grolleau pour DirectVelo.

Depuis plusieurs saisons maintenant, les vert-et-noir ont pris l’habitude de disputer quelques compétitions en Espagne ou en Italie. “C’est bien de pouvoir courir là-bas, on a nos habitudes maintenant, même si les Espagnols ne sont pas les rois du frottage et qu’encore une fois, c’était « sale ». Le niveau est hétérogène. Dès qu’on grimpe une bosse, on passe de 220 à 100 coureurs dans le peloton”, souligne pour sa part Eliot Pauchard - notre photo -, alors que ses coéquipiers également présents en terres hispaniques décrivent la même nervosité dans ces pelotons souvent très fournis. “Les courses sont très nerveuses, je n’ai jamais vu un tel bordel !”, assure même Quentin Grolleau, lequel se réjouit tout de même de courir. “Pour nous, c’est plus avantageux d’aller en Espagne ou en Italie que dans le nord de la France. Ce sont des heures de voiture en moins. Le week-end dernier, on avait à peine 3h30 de route pour se rendre sur place. Au niveau financier, c’est intéressant pour le club”.

Ce samedi, c’est donc après une préparation espagnole que le collectif aixois va se présenter à Saint-Étienne pour la première manche de la Coupe de France N1. “Personnellement, je manque peut-être encore de quelques jours de course pour espérer peser dans le final après 170 kilomètres, malgré le fait d’avoir couru récemment en Espagne, mais sait-on jamais. Je commence à avoir de l’expérience”, lâche Quentin Grolleau, tandis qu’Eliot Pauchard sent un groupe “en confiance et qui monte en puissance”. Avec un parcours accidenté qui devrait pouvoir convenir aux Aixois. “Nos puncheurs vont pouvoir s’exprimer, notamment dans la bosse du circuit. On vient avec une équipe homogène. Il y aura peut-être une course d’attente mais dans tous les cas, on va essayer d’être en surnombre dans le final”. Pour l’ancien Roannais, la situation sanitaire actuelle et les nombreuses annulations de course apportent “une première supplémentaire” avant cette première manche de Coupe de France N1, “car on ne sait pas combien de manches il y aura par la suite. On prend cette manche très au sérieux. Il faut scorer au plus vite car on n’est pas sûr qu’il y aura beaucoup d’occasions de se rattraper pour ceux qui ne marqueront pas beaucoup de points à Saint-Étienne”.

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