Besançon, « un parcours très français »
Grande première pour le gratin mondial. Si les cyclocrossmen français sont habitués du circuit de la Malcombe, les meilleurs athlètes des autres nations vont découvrir ce dimanche le tracé bisontin. “C’est vraiment un parcours très français”, indiquait à DirectVelo l’Allemand Marcel Meisen, ce samedi après-midi, à l’issue de la reconnaissance de la huitième manche de la Coupe du Monde. Le Tchèque Michael Boros va dans le même sens que le coureur d’Alpecin-Fenix. “C’est un parcours différent de ce qu’on retrouve en Belgique, dit le sociétaire du Cyklo Team Tábor. C’est typique de la France. Il y a beaucoup de lignes droites, c’est large. Nous sommes beaucoup sur l’herbe”. Pour le Suisse Kevin Kuhn, 14e du général de la Coupe du Monde, “le parcours est un peu comme celui de Nommay” dit-il en référence à l’autre grand circuit franc-comtois, qui a déjà reçu plusieurs manches de la Coupe du Monde.
S’ils ont découvert l’endroit et malgré quelques changements sur le tracé, les coureurs étrangers n’étaient pas en terrain totalement inconnu ce samedi, au moment de poser leurs roues à Besançon. Tous ont pris le temps de revisionner les images des Championnats de France qui s’étaient disputés en terre franc-comtoise. “C’était vraiment boueux mais aussi technique”, se remémore Marcel Meisen. La reconnaissance s’est déroulée sous le soleil alors que la pluie est annoncée dimanche. “J’espère qu’un peu plus de pluie viendra, confie l’Allemand. Ce sera alors encore plus glissant. Si c’est boueux, je vais aimer ça. Si c’est sec, ça sera très rapide. Il y a beaucoup de technique. Il y a même quelques montées et descentes. C’est un peu « up and down » et principalement sur l’herbe”.
Alors que les manches de Coupe du Monde se disputent régulièrement aux mêmes endroits, chacun se félicite de découvrir un nouveau parcours. “Quand tu cours depuis dix ou quinze ans, il y a toujours les mêmes courses, alors c’est bien d’en avoir de nouvelles dans le calendrier. Cette course sera une bonne manche de la Coupe du Monde”, dit Marcel Meisen, actuellement 15e du général. “C’est toujours mieux quand tu connais déjà le parcours mais j’aime les nouveaux tracés. C’est un nouveau challenge, apprécie Michael Boros. Je suis toujours content d’aller à un endroit où je n’ai jamais couru auparavant”. De son côté, Kevin Kuhn n’a pas eu beaucoup de route à faire depuis la Suisse. “C’est bien d’avoir une Coupe du Monde assez près de chez moi”. Et surtout, la nouveauté attire le coureur de Tormans Cycling Team. “J’aime voir de nouveaux circuits. Il y a de beaux parcours sur d’anciennes épreuves de la Coupe du Monde, mais c’est toujours bien d’en avoir une nouvelle”.