Une saison en altitude pour les poursuiteurs
C'est la rentrée des classes pour l'équipe de France sur piste. À partir de ce mardi et jusqu'au 14 janvier, les endurants débarqueront en plusieurs vagues au vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines (lire ici). Au programme, des travaux dirigés en petits groupes. "Nous allons commencer avec cinq coureurs, puis d'autres vont arriver vendredi soir. Les filles arriveront lundi prochain, indique Steven Henry, l'entraîneur national, à DirectVelo. Nous allons nous concentrer sur le travail de poursuite par équipes, le départ notamment, avec les collègues entraîneurs du sprint. Comme nous utilisons des braquets de plus en plus importants, il faut améliorer la technique. Nous ferons aussi des bilans nutrition et kiné".
TROIS STAGES EN ALTITUDE
Ce rassemblement est le premier d'une saison où le plus grand objectif, voire le seul, sera le Championnat du Monde couru à domicile, dans le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines (12-16 octobre). "La Coupe des Nations et le Championnat d'Europe seront des épreuves de préparation en vue de l'objectif du Championnat du Monde", poursuit l'entraîneur national.
Après ce premier rassemblement, les groupes vont se séparer. Un premier ira disputer le Grand Prix d'Anadia au Portugal, en Classe 1, du 21 au 23 janvier. Une seconde troupe s'installera en Sierra Nevada pour un stage en altitude du 24 janvier au 10 février. "Nous allons mettre l'accent sur l'altitude cette année. Nous avons le recul de deux années, notamment avec les filles. Il y a à gagner avec l'altitude, c'est intéressant pour nous. Il y aura un nouveau stage en juillet puis un autre au mois de novembre", indique Steven Henry.
ROUTE PRIORITAIRE EN 2022
Mais les pistards seront aussi souvent sur la route cette année, qui est un peu intermédiaire et qui pourrait ne pas compter dans la qualification olympique. "Nous sommes en attente des règles de qualification. Au plus tôt, ça commencera au Championnat du Monde 2022". La participation à la Coupe des Nations devrait se réduire à deux manches sur trois, dont la première à Glasgow, en avril.
Avec une activité routière soutenue, il n'était pas facile de caser des dates pour des stages piste, essentiels depuis sept ans pour faire progresser les équipes de poursuite. Mais avec la souplesse et la patience d'un directeur de collège, Steven Henry a réussi à trouver de la place dans l'emploi du temps des coureurs avec leurs groupes sportifs. "Nous aurons un stage en mars puis des rappels à la carte fin mars. Il y aura un bloc de préparation en avril avec la Coupe des Nations. Nous aurons moins d'activité en mai-juin et nous reprendrons en juillet avec le stage en altitude puis la préparation pour le Championnat d'Europe en août. Il y aura deux stages en septembre et la préparation pour le Championnat du Monde en octobre. Puis nous finirons par le stage en altitude en novembre. Mais en plus de ces stages, il y aura du suivi à distance".