Dimitri Bussard, le plaisir sans les contraintes

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

La « pause » aura été de courte durée. Membre de Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme pendant trois saisons, Dimitri Bussard avait arrêté la compétition fin 2020. “Je savais que j’allais refaire de la compétition mais j’ignorais si c’était sur le vélo ou en course à pied. J’étais ouvert à tout, reconnaît-il auprès de DirectVelo. Finalement, j’ai « recroché » au vélo”.

En réalité, le Suisse de 25 ans n’a jamais vraiment posé le vélo. L’an dernier, il a pris le départ de plusieurs cyclosportives. “C’est un autre type d’effort qu’il ne faut pas dénigrer car c’est dur. Je préfère quand même les courses car ce sont des efforts plus intenses et plus intéressants, et il y a aussi plus de stratégie”.

COURIR EN AFRIQUE

En début de saison, il a repris une licence pour disputer des belles courses Élites, en France et en Suisse. “Je n’ai pas envie de repartir tous les week-ends et à plus de deux heures de chez moi”, assure le coureur présent dimanche dernier à Arbent-Bourg-Arbent après avoir participé fin mars à Annemasse-Bellegarde. L’ancien membre de la sélection suisse Espoirs participe aux compétitions dans un tout autre état d’esprit que par le passé. “Il y a moins de pression”. Mais il a tout de même les jambes pour se faire plaisir. “Sur les efforts courts, j’ai limite progressé mais sur la longueur, je suis moins bon qu’avant. C’est normal comme je roule moins… Je vais probablement casser le moteur après trois heures”, imaginait-il dimanche au départ d’Arbent.

Le coureur de Gimel (Vaud) défend les couleurs d’un club tessinois, le VC Mendrisio. “Un collègue de travail (Guillaume Bourgeois) a sa licence là-bas. Je cherchais un club sans avoir de contraintes au niveau du calendrier car je suis assez occupé”. Il travaille pour Vélo Perfection, une entreprise spécialisée dans les études posturales et l’entraînement. “À côté, je fais des cours du soir pour un Bachelor en Économie. Je trouve du temps pour rouler alors j’en profite. La compétition me manquait”. Il aimerait participer cette année à au moins une course en Afrique. “Mon collègue a fait beaucoup de courses à l’étranger quand il était en Continental, il a découvert beaucoup de pays grâce au vélo. On regarde donc pour faire des courses en fin d’année. C’est du vélo-découverte”. Et du vélo-plaisir.

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