Le tournoi mondial de Rayan Helal s'est terminé en quart de finale de la vitesse. Samedi soir, il a dû s'incliner en deux manches face à l'ancien Champion du Monde, Matthew Glaetzer. Avant cela, il s'était débarassé de deux coureurs Japonais, Kento Yamasaki et surtout Kaiya Ota, avec autorité, dans des matchs en une manche sèche. La journée n'avait pas bien commencé avec une qualification très relevée et quatre coureurs sous les 9"5. "Je n’ai pas réalisé une bonne qualification et je me suis retrouvé 11e temps, commente-t-il pour DirectVelo. J’ai tout de suite eu un tournoi plus compliqué, du coup, et je me suis retrouvé en quart face à quelqu’un qui était sorti troisième temps des qualif. Il était vraiment un cran au-dessus ce soir".

Son Championnat du Monde est donc terminé. Il avait commencé avec la déception du tournoi de vitesse par équipes, conclu sans médaille. "J’ai bien évidemment ressenti de la frustration. Chacun de nous n’a pas produit le meilleur de ce qu’il pouvait. Je pense qu’on aurait pu aller plus vite, y compris personnellement. Mais ça ne s’est pas fait. On va bien analyser tout ça et bien rebondir".

Ce Championnat du Monde à Saint-Quentin-en-Yvelines a été "une source de motivation, ça m’a permis d’aller chercher plus loin dans mes retranchements, de ne jamais abandonner, affirme-t-il. C’était une belle répétition pour s’habituer à courir à domicile, sur le vélodrome où l’on s’entraîne régulièrement. Ça permet de quitter la routine. J’ai pu m’acclimater". En vue de Paris 2024, bien sûr.