Anaïs Morichon du pareil au même
La vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain, dit l’adage. Pour Anaïs Morichon, si. La Limousine, déjà lauréate samedi, a remis le couvert ce dimanche pour le second rendez-vous de son week-end morbihannais, à Camors (voir classement). Au-dessus de ses adversaires ces 48 dernières heures, la sociétaire de la formation Arkéa savoure ce doublé qu’elle ne risque pas d’oublier de si tôt. “C’était difficile, j’avais la fatigue d’hier dans les jambes mais la forme est toujours là et ça a bien marché, je suis satisfaite”. Le circuit était plus gras que samedi pour cette seconde manche du week-end. “Ça glissait un petit peu plus mais au final, pour moi, c’était pratiquement la même chose”.
Comme la veille, Anaïs Morichon s’est vite isolée avant d’essayer d’être “régulière tout au long de la course et de bien gérer” lors de ce nouveau rendez-vous de Coupe de France. "Perrine (Clauzel) n’était jamais loin alors j’ai voulu accélérer un peu plus dans les deux derniers tours”. Histoire de décourager sa principale rivale et lui faire comprendre qu’elle ne pourrait jamais rentrer. “J’ai essayé de me mettre minable pour rester devant. Elle pouvait revenir sur moi, ça m’a fait un petit peu peur alors je me suis bien concentrée sur chaque portion, chaque virage. Tout pouvait se jouer jusqu’à la fin”, rappelle-t-elle pour DirectVelo, à chaud.
La voilà donc qui repart de Bretagne avec deux succès au compteur, et une place de leader de la Coupe de France Femmes. “J’espérais faire quelque chose mais de là à gagner les deux courses… Ça me fait un joli week-end. Maintenant que je suis leader de la Coupe de France, je vais tenter de le rester jusqu’au bout. J’irai à Troyes pour ça”. D’ici-là, elle se rendra à Hulst, aux Pays-Bas, pour la prochaine manche de Coupe du Monde. “J’espère jouer un Top 15, avec la forme qui commence à arriver. Ces deux victoires me mettent en confiance”.