Du sport, du fun et des tests à Ciney dimanche pour le Stevens CX Challenge
Le cyclo-cross en Wallonie ne se résume pas à l'affrontement annnuel entre les meilleurs pros sur le parcours de la Citadelle de Namur. D'autres initiatives, à caractère plus régional, ont vu le jour ces dernières années. Le Stevens CX Challenge rassemble un très grand nombres de participants autour de ses Fun Cross. Une nouvelle manche de la compétition parrainnée par la marque Stevens et son distributeur Carbonbike sera organisée ce dimanche à Ciney. DirectVelo s'est entretenu avec David Hottias qui est, comme Laurent Servais, l'une des chevilles ouvrières de l'organisation.
DirectVelo : Comment est née l'idée du Stevens CX Challenge ?
David Hottias : L'idée de créer le challenge est née il y a sept ans. Nous étions trois au départ, avec David Lamot et Laurent Servais (club Ser'Vélo Team). Nous voulions réunir notre bande de copains pendant l'hiver. On plantait quatre piquets, on accrochait des rubalises et on roulait... Nous avons commencé avec quatre courses, concentrées dans la région de Mettet et Dinant. Nous avons tout de même réuni 120 à 150 partants, souvent les mêmes visages.
Puis, le projet a continué à grandir.
La saison dernière, nous avions treize courses et malgré le covid et ses contraintes, nous avons quasiment atteint les 2500 partants. On ne s'attendait pas à un tel succès. Nous avions la volonté de relancer le cyclo-cross en Wallonie. C'est notamment possible grâce au gravel, au succès des Van der Poel et van Aert, à la diffusion TV, etc.
Et le programme de cet hiver ?
Cette saison, nous avons quatorze courses au calendrier. C'est la première année que nous avons des gros partenaires. C'est un plus d'avoir Carbonbike et Stevens. Ça crédibilise la compétition. Nous avons de superbes prix à la clé, comme un vélo Stevens qui est en jeu pour les catégories Cadets/Juniors. À côté de ces partenaires principaux, chaque organisateur peut aussi trouver ses petits sponsors locaux. Si le succès est là, c'est aussi grâce aux participants évidemment.
Quel est le concept de la journée ?
On le retrouve dans le nom "Fun Cross" : c'est notre ADN depuis le départ. Certains reviennent tous les week-ends, d'autres découvrent la discipline. On se bat pendant la course mais après, il n'y a pas de prise de tête et à la fin, on redevient une bande de copains. Pour les moins de 15 ans et la course des féminines (de Cadettes à adultes), les vélos de cyclo-cross et de VTT sont autorisés. Pour les Cadets, Juniors et adultes, nous séparons les courses avec vélos de cyclo-cross et VTT.
Vois-tu de nouvelles choses à apporter à court terme ?
Le challenge est bien tel qu'il est. Il y a aussi le Bensberg en Province de Liège. Nous ne nous considérons pas comme concurrents car le Bensberg me semble d'un niveau supérieur. Néanmoins, l'an prochain, on pourrait peut-être faire un calendrier ensemble afin d'éviter certains chevauchements de date. Nous restons des épreuves de découverte qui ont pour but de permettre aux jeunes de découvrir la discipline et d'éventuellement prendre une licence par la suite. Ce sont sur nos manches du Fun Cross que certains se révèlent et pourraient marcher à haut-niveau plus tard.
Notons que ce dimanche, une flotte de vélo-test de la marque Stevens sera disponible sur le parcours de Ciney. Sur place, l'ancien professionel Ludwig De Winter sera disponible pour présenter les vélos.